Ming Yue est né en Chine, dans une famille très pauvre. Sa mère s’occupait des quelques rares animaux maigrichons que leur ferme possédait et son père était aux champs à longueur de temps. Il n’était pas un enfant désiré, pas vraiment. Pas plus que les frères et sœurs qui l’avaient précédé et ceux qui avaient suivis. Mais l’époque pauvre à laquelle ils vivaient impliquaient des mains pour le labeur de la ferme et tant pis si les estomacs ne pouvaient pas toujours être plein.

Il garde un souvenir assez effacé de sa vie humaine et pour cause : il en a gardé plusieurs traumatismes.

Après que son père fut appelé à la guerre et qu’il ait disparu, probablement tué, la ferme est tombée en désuétude. Plusieurs de ses frères ont été appelé sur le front et Ming Yue s’est un temps travestit en femme pour y couper court, s’échappant du domaine familial saisit par des fermiers plus riches aux alentours.

Il trouvera refuge après d’un petit groupe de théâtre de l’époque et prendra alors le goût aux mascarades et aux costumes, même s’ils sont alors de maigre facture.

C’est après une représentation que Ming Yue se fait mettre la main au collet et enfermé sous le prétexte de sa désertion présumée. Oublié pendant une éternité il ne recevra pour ainsi dire ni eau ni nourriture en plus de vivre dans une hygiène discutable pendant des jours et même des semaines.

Aux termes de cette torture, presque mort, il est balancé dans une fosse commune d’où il sera sorti par celui qui sera son mentor pendant plusieurs dizaines d’années ensuite. Percevait les battements quasi imperceptibles de son cœur il tentera de le réhydrater et de calmer sa faim. Voyant qu’il n’y parviendrait pas, il le transformera en vampire, lui offrant l’opportunité d’une seconde vie « meilleure ». Ming Yue a 24 ans à ce moment-là…

Au cours des années qui suivent, il reste sous l’aile protectrice de ce mentor qui lui apprend à calmer une faim à la fois réelle et psychologique. Ming Yue se réadapte, apprend à s’émanciper de ses traumatismes humains sans jamais totalement s’en séparer non plus. Il profite davantage de la vie et se tourne à nouveau vers les arts lorsqu’il s’en sent prêt.

D’abord au sein d’une troupe japonaise qui se produit et introduit le kabuki en Chine… Il finira par quitter les rives de la Chine, sans grands remords, pour celles du Japon. A cette époque il se sépare donc de son mentor mais des siècles durant ils entretiendront une correspondance épistolaire.

Au Japon, Ming Yue s’épanoui pour de bon malgré les problèmes propres à ce nouveau pays. Il devient à temps complet un acteur de théâtre kabuki, interprétant souvent de jeunes femmes ou de jeunes éphèbes du fait de ses traits fins et de sa silhouette parfois féminine.

C’est là qu’il vit réellement sa vie, oubliant son passé de misère humaine… Ming Yue y fera les rencontres les plus marquantes de sa vie, en dehors de son mentor… Et notamment celle d’un jeune soldat coréen fuyant quelques combats pour devenir artisan au Japon. Il s’éprendra de manière presque obsessionnelle pour cet homme qui ne lui rendra jamais ses sentiments mais le traitera comme un membre de sa famille.

Sur le lit de mort de cet homme, Ming Yue promet à ce dernier de veiller sur son fils, devenu un beau jeune homme un peu aventureux ! Il suivra ce dernier en Corée où il vivra quelques années en sa compagnie, ne se détachant de lui que pour mieux suivre sa progéniture, passant ainsi d’une génération à une autre, comme enchaîné à sa promesse.

L’avant dernier héritier en date s’installant en Australie, c’est également là-bas que Ming Yue a posé ses valises plusieurs années durant. Pas sa destination préférée mais après tout… ? C’est là aussi qu’il profitera de ses talents en couture pour découvrir le cosplay, une version beaucoup plus moderne de son kabuki chéri ! Il sera même reconnu dans son métier et s’ouvrira aux nouvelles technologies avec Twitch au moment de diversifier un peu ses actifs… !

Hélas la femme de son protégé finit par décéder d’une santé trop fragile… Laissant un petit garçon effrayé seul avec lui-même. D’un commun accord, Ming Yue se tourne vers l’enfant pour jouer les « mamans de substitution » et lorsque ce dernier souhaite retourner en Corée sur les traces de ses racines, Ming Yue n’est que trop heureux de retourner en Asie !

Voilà je m'auto-valide, j'ai trop hâte de jouer avec vous avec ce nouveau personnage refondu

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