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Petit café au Roman's Bar [ PV Tian ]
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Ven 6 Mar - 20:51
Cela faisait quelques jours que Mi Ran n'avait pas trop de clients le soir, mais cela ne l'inquiétait pas plus que cela en soit. Après tout, les journées étaient bonnes alors ce n'était pas très grave pour le moment. Comme chaque soirs, elle fermait la boutique et comptait sa caisse une fois le rideau fermé. Puis, elle faisait un point sur son stock dans l'arrière boutique et enfin sortait par la porte de derrière afin de ne pas avoir à rouvrir le rideau de l'entrée.

Sa sacoche contre elle, un sac accroché à son épaule, la jeune femme avançait tranquillement dans la rue bien éclairée afin de se rendre au coin de celle ci. L'enseigne du Roman's Bar se faisait bien remarquer et donnait envie de découvrir l'intérieur. Si le fait qu'il soit appelé bar pourrait donner l'impression que c'est un endroit assez peu fréquentable par les personnes n'aimant pas l'alcool, l'on pouvait tout de suite voir qu'il était bien différent une fois passé la porte d'entrée. Lumière douce, presque tamisée sur une certaine partie où se trouvait des banquettes autour de petites tables. L'espace était aménagé de sorte que les clients puissent être variés et trouver leur espace favori. Un peu plus de lumière au bar et près du billard ou du jeu de fléchette par exemple. Un coin avec deux bibliothèque lourdes de livres et des prises pour les étudiants ou les travailleurs. Et finalement, ce coin banquette pour ceux qui voulaient simplement prendre un verre ou un café en intimité.

Comme à son habitude, Mi Ran se dirige vers une petite table entre les banquettes et les bibliothèques, ainsi elle a le calme, mais aussi une prise au cas où. Posant sa sacoche sur la table, elle enlève son manteau pour dévoiler une robe caramel sans bretelles recouverte par une petite veste camel. Ses jambes paraissent nues, mais elle porte bien un collant pourtant et des petites bottines en daim pour finir le tout. Ses cheveux sont détachés et légèrement ondulés. Une fois installée, une serveuse vient prendre sa commande après avoir fait les salutations d'usage, reconnaissant bien entendu une de leur habituée. Après avoir prit un moccacino, la jeune femme pose un casque fin sur ses oreilles pour lancer la musique et installe son ordinateur. Une fois celui ci ouvert et allumé, elle commence à travailler. Ou continuer, selon les points de vue. Faisant les comptes de la semaine, mais également du mois. Un point sur ses stocks et vérifiant bien d'autres petites informations importantes pour la boutique.

Remerciant la serveuse lorsqu'elle lui apporte sa commande, Mi Ran prend une petite pause pour tenir le verre entre ses mains et sentir la chaleur se répondre dans ses paumes. Venant boire un peu de sa boisson avec délice, laissant un léger soupir lui échapper et esquissant un doux sourire alors qu'elle s'appuie sur le dossier de sa chaise. La musique dans ses oreilles l'aide grandement à se détendre et elle profite chaque soir de ce petit moment entre la fin du travail et le retour chez elle. La plupart du temps, ses écouteurs poussaient à la laisser en paix plutôt que de tenter de l'aborder et elle ne s'en portait pas plus mal eu final, aimant la tranquillité de cet instant qu'elle ne manquerait pour rien. Enfin, si, peut être pour quelques obligations familiales par exemple, mais son père n'était pas encore sur le point d'arriver donc elle n'avait pas à rentrer rapidement ce soir.




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Ven 6 Mar - 22:15
Ce sont bien sûr les meilleures pâtisseries du quartier qui l'amènent ici. Il n'est pas rare que Tian s'arrête au Roman's bar pour attraper un livre autour d'un café en début ou en fin de soirée, suivant leurs horaires d'ouverture. Mais ce soir, c'est poussé par son extrême gourmandise qu'il passe ici avant de rejoindre son travail. Il sort du Sacré Cœur, pour l'une des conférences qui l'amènent dans le pays et compte bien passer les dernières heures de cette nuit avec son équipe. D’autant plus qu’il y a une recrudescence de maladies là où ils sont et qu'il risque fort de terminer la nuit tout seul. Il pousse donc la porte en sifflotant, par habitude. Il rejoindra ensuite le quartier voisin mais est bien décidé à s'accorder une petite pause dans ce monde de brute. Un petit nuage de douceur sucré avant de reprendre la route pour sortir sa blouse et son stéthoscope. Après avoir animé des groupes de paroles sur diverses thématiques, travail dans le social et proposé des permanences dans des centres divers, c'est son diplôme de médecine qu'il a choisi de brandir ici, en Corée. Et pour le moment, il se plaît bien ici. Il n'a pas réellement envie de rentrer en Chine. Pas pour le moment. Il est assez heureux d'avoir retrouvé Yuan et Lawrence et commence à se faire un petit réseau d'amis ici. Il n'a pas spécialement envie de chambouler tout ça, d'autant plus que c'est aussi une bonne chose pour Leilani de découvrir un autre pays et d'autres cultures. Il s'avance un peu et regarde autour de lui pour voir comment est remplie la salle et jeter son dévolu sur une table. Mais alors qu'il fait son tour, son regard accroche une silhouette et un visage familier. Il s'attarde sur elle, la détaillant. Elle porte une robe caramel qui lui va très bien au teint et ses cheveux détachés encadrent joliment son visage. Il reste figé un instant avant de finalement s'avancer vers elle.

Le casque ne le dissuade pas de s'arrêter à sa hauteur et d'interpeller : « Mademoiselle Yoon » d'une voix assez forte pour percer sa bulle il l'espère mais pas assez pour attirer l'attention des autres clients présents dans le café. Il attend qu'elle prête attention à lui pour lui adresser un sourire ainsi que quelques nouveaux mots : « Quelle douce surprise ». Et c'est assez faible pour décrire la joie qu'il ressent à l'idée de la croiser en dehors de sa boutique. Boutique dans laquelle il n'est pour le moment pas revenu la veste de Leilani étant à sa taille et son propre emploi du temps assez chargé. Le conseil notamment attire beaucoup son attention. La place qui s'est soudainement libérée aussi, malheureusement. Il sait que ce n'est pas forcément une bonne idée. A l'évidence, les membres du Conseil sont également ciblés et y entrer revient surement à se mettre en danger, lui comme son fils. Mais l'occasion est trop belle pour ne pas essayer. Et après avoir passé presque 1800 ans à tenter de faire bouger les choses sans jamais vraiment y arriver, il ne renonce pas. Ce n'est pas parce que les gens n’apprécient pas ses idées et sa façon de continuer à les porter qu'il doit renoncer à s'exprimer et à tenter de trouver des espaces où le faire. Quel meilleur endroit que le Conseil des Cinq ?
Il s'attarde sur son ordinateur et la regarde, demandant : « Je vous dérange ? » il sourit en coin, ajoutant un : « Vous travaillez encore malgré la fermeture de la boutique ? ». Et le voilà qui se coule sur la banquette face à la sienne, tirant l'ordinateur vers lui pour baisser un peu l'écran avant de l'écarter. Il propose : « Et si vous preniez une pause avec moi ? ». Il lui adresse un sourire chaleureux et malicieux. Son regard pétille d'une certaine joie à l'idée de bousculer ses projets. Tian aime bien chambouler la vie des gens et y saupoudrer un peu de douceur et de paillettes. Et même si la plupart des gens dans son entourage n'y sont pas toujours réceptifs - Lawrence déteste toujours autant les câlins, par exemple - il ne baisse pas pour autant les bras.




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Dim 8 Mar - 19:31
Si elle pensait pouvoir dissuader toute personne de venir l'importuner, c'était sans compter sur un homme sans doute un peu plus entêté que les autres. Sa voix perça au travers de sa musique et elle releva les yeux vers lui. La surprise pouvait se lire dans ceux ci d'ailleurs l'espace d'une seconde. Finalement, pour ce bel homme, la jeune femme acceptait volontiers d'être sortie de sa bulle. Doucement, elle retire son casque et coupe sa musique, le reposant sur la table à côté de son ordinateur et lui sourit à ses quelques mots.

- En effet, je ne m'attendais pas à vous rencontrer ici. Pourtant, j'y viens chaque soirs ou presque.

Un détail qu'elle n'avait pu s'empêcher de préciser, un peu comme si elle souhaitait qu'il revienne une nouvelle fois lui parler un autre soir. Son regard se pose sur la page de son ordinateur ouvert, ou plutôt les pages, mais elle secoue doucement la tête en faisant onduler ses cheveux de ce mouvement.

- Non, vous ne me dérangez pas. Je pourrais finir plus tard ce que je faisais, ne vous en faites pas. Le manteau convient il à la personne pour qui vous l'avez acheté ?

Elle avait supposé que oui en ne le voyant pas revenir pour un échange, mais cela ferait toujours un peu de conversation que de demander. Et puis, elle était toujours un peu curieuse de cet autre homme pour qui était le vêtement. La taille était trop grande pour que ce soit pour une femme, même si au final, elle n'en savait rien du tout.

- C'est mon travail de directrice de continuer même une fois la boutique fermée, il y a tellement de choses à gérer.

Tian ne sembla pas s'encombrer à demander pour s'installer à sa table, il le fit tout seul. Mi Ran papillonna des cils un instant, ne s'attendant pas à ce qu'il prenne place sur la banquette en face d'elle et encore moins qu'il vienne fermer un peu son ordinateur pour le repousser sur le côté. La Coréenne ne peut s'empêcher de laisser un petit rire lui échapper et elle tendit la main vers son ordinateur afin d'abaisser totalement l'écran.

- Prendre une pause en votre compagnie sera un véritable plaisir, Monsieur Wang.

Et oui, elle aussi avait retenu son nom alors qu'elle ne l'avait entendu qu'une seule fois. Tout comme elle se souvenait parfaitement de son prénom ou même de son regard d'ailleurs. Cette soirée durant laquelle il avait défilé l'avait amusé et marqué, donc elle n'allait pas l'oublier de si tôt. Ses mains viennent une nouvelle fois se refermer sur son verre encore chaud, l'odeur sucrée remontant vers ses narines.

- Que désirez vous boire ? Voulez vous quelque chose à manger aussi ?

Posant son regard vers le comptoir, elle remarque la serveuse et lui fait un petit signe poli pour l'attirer vers leur table. Souriant avec douceur une fois celle ci à leur hauteur.

- Je prendrais une part de tarte au citron, s'il vous plait. Et pour monsieur..

Mi Ran se tourne vers le dit monsieur afin de l'interroger du regard, le laissant donc commander à sa guise. Pour ce qui était de la part de gâteau, certes c'était un écart, mais il lui suffirait de faire un peu plus attention les jours suivants afin de rééquilibrer. Ce n'était pas tout les soirs, qu'elle pouvait passer un peu de temps avec un client qui lui avait fait de l'effet.




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Dim 8 Mar - 22:57
Elle sourit à ses premières paroles. Cela le remplit d'une douce chaleur. Tian a toujours apprécié la vision d'un sourire sur le visage d'une personne à qui il s'adresse. Surtout un sourire sincère. Elle lui dit venir tous les soirs ou presque. Il est surprit et dit : « Ah ? Je ne vous y ai jamais aperçu pourtant » un peu songeur, essayant de se remémorer, avant d'ajouter : « Mais je ne viens pas aussi souvent, c'est peut-être pour ça ». Et puis, il n'est pas toujours attentif à son environnement. Il se préoccupe surtout se voir s'il n'y a pas un danger apparent avant de prendre sa commande et de repartir pour d'autres aventures. Il lui adresse un nouveau sourire. Lui demande s'il la dérange, si elle travaille encore. Elle commence par lui dire qu'il ne la dérange pas et lui demande si le manteau convient à la personne pour laquelle il l'a acheté. Doit-il lui dire ? Sans doute cela serait plus honnête et plus sage. Alors il dit : « Le manteau est parfait ». Il faut le lui dire, oui mais comment ?

Elle lui répond que c'est son travail de directrice de continuer même lorsque la boutique est fermée, tant il y a de choses à gérer. Il sourit et acquiesce comprenant parfaitement. Gérant pas mal de choses en terme d'immobilier et d'associations, il se rend bien compte que cela prend du temps. Mais il dit tout de même : « Mais c'est bon de souffler un peu, parfois ». Elle semble assumer pleinement son travail sans s'arrêter de le faire, un peu comme lui en quelque sorte. Même si depuis l'arrivée de Leilani dans sa vie, il est tout de même obligé de lui prêter de l'attention et donc de lever un peu le pied sur le travail. Histoire de trouver un équilibre plus correct entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Il aura bien d'autres années pour tenter de rattraper ses nombreux péchés passés. Il s'installe sans attendre la réponse. Il la détaille encore. Plus il la regarde et plus il lui trouve quelque chose. Il apprécie ce qu'il voit. Il a envie d'en apprendre plus pour elle, pour qu'elle ne reste pas juste une image physique plaisante, même si ce n'est pas tant son physique qui lui plaît mais surtout ce qu'elle dégage. Cette douceur, cette motivation. D'ailleurs, elle lui répond que cela sera un plaisir de prendre une pause en sa compagnie et il sourit un peu plus, heureux de l'entendre dire cela. En plus, elle se souvient de son nom. C'est plutôt intéressant.

Il sourit un peu lorsqu'elle lui demande s'il veut boire et manger quelque chose. Il acquiesce et elle interpelle la serveuse qui s'approche. Elle commande elle-même une tarte au citron et se tourne vers lui le laissant commander. Il adresse un sourire poli à la vendeuse et dit : « Je vais prendre un café allongé et un muffin aux fruits rouges s'il vous plaît ». Il la remercie d'un signe de tête et la regarde s'éloigner avant de la regarder à nouveau. Il lui sourit et finalement, avant que sa commande n'arrive, il dit : « Mon fils a beaucoup apprécié le manteau et il lui va très bien ». Autant ne pas tourner autour du pot, n'est-ce pas ? Tian fait jeune, il le sait, même si avec le temps, il s'est paré d'une certaine aura qui le vieillit un peu. Mais la taille du blouson qu'il a acheté est pour un adulte, ou au moins un adolescent assez grand. Trop pour qu'il soit son fils biologique. Alors soit, il l'a adopté, soit c'est un vampire. Il lui dit : « Il porte mieux le cuir que moi, c'est certain ». Tian ne sait pas si cela lui suffira pour comprendre. Il ne sait pas s'il vaut mieux être plus clair dès à présent ou attendre encore un peu. Il ne veut pas l'effrayer, et ne veut pas la décevoir. En même temps, ils ne se connaissent pas réellement encore et rien ne dit qu'ils auront plus loin, même si lui souhaiterait bien fait plus ample connaissance.

Il la regarde simplement, puis essaie d’avancer un peu pour ne pas rester sur ça. Si elle ne souhaite pas continuer à lui parler, elle pourra l’envoyer balader, plus ou moins gentiment. Il espère tout de même que cela ne sera pas le cas. Il demande : « J’espère que vous arrivez quand même à prendre du temps pour vous... En dehors du travail, je veux dire ». Puis il ajoute : « Qu’est-ce qui occupe vos journées libres et vos soirées ? ». Il faut bien commencer quelque part. Et il est bien curieux de savoir si elle arrive tout de même à se déconnecter un peu de sa boutique pour s’occuper un peu d’elle. Pour faire des choses qu’elle aime faire. Des loisirs. Même si cela ne consiste qu’à de la lecture. Après tout lui-même est très friand de lecture. Il adore ça. Il pourrait y passer des heures.




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Dim 8 Mar - 23:38
Tian précise qu'il ne l'avait jamais vu et elle ne pouvait pas le contredire, mais de son côté Mi Ran ne regardait pas vraiment ce qui se passait autour d'elle. Aimant se placer dans ce coin du café où on ne la remarquait pas trop lorsque l'on ne faisait que passer. Peut être n'avait il simplement pas fait attention, la jeune femme ne relevait pas et se contenta de sourire. Elle lui répondit ne pas être dérangée par sa présence et enchaîna sur la veste qu'il avait acheté dans sa boutique. Un peu curieuse de savoir pour qui elle pouvait bien être, sans pour autant poser la question.

- Tant mieux alors ! Je suis ravie que ça convienne.

Dans sa réponse, elle signifiait être la directrice de la boutique, mais sans doute avait il déjà un peu comprit sur quelques détails l'autre soir. Son assurance, sa connaissance des stocks ou même le fait qu'elle ne porte pas de badge ou encore qu'elle ferme seule ? Autant de détails qui en dévoilaient plus qu'ils n'y paraissaient si l'on y faisait attention. Mi Ran hoche un peu la tête comme pour montrer qu'elle était d'accord sur le fait de souffler un peu de temps en temps. Heureusement, elle ne travaillait pas non plus à chaque instant de la journée et se prenait du repos également. Le regard de Tian sur elle à quelque chose d'intimidant et elle ne peut s'empêcher de les détourner un peu, décidant alors de faire appel à la serveuse. Cela détournerait l'attention quelques instants. Commandant une part de gâteau avant de laisser le brun demander ce qu'il voulait de son côté.

Son regard se pose sur son moccacino, boisson plus sucré que le simple café allongé de son vis à vis, ça la fait sourire légèrement. Mais, elle relève les yeux vers lui en l'entendant parler à nouveau. La directrice ne s'attendait pas à ce qu'elle entendait. Alors c'était pour son fils cette veste ? Mais.. C'était une taille adulte et sur le moment, cela la laissa un peu perplexe. Tian ajouta que son garçon portait mieux le cuir que lui, avant qu'elle ne parle à son tour finalement.

- Alors vous êtes père. Vous en avez de la chance.

Sa seconde phrase avait été soufflée bien plus bas alors qu'elle reposait les yeux sur son verre, caressant distraitement celui ci de son pouce. Elle aussi aimerait avoir des enfants. Voir son ventre s'arrondir, sentir l'étreinte d'un époux bienveillant dans ces moments où une femme avait le plus besoin de protection. Et puis, porter son enfant dans le creux de ses bras, le voir grandir. Son visage s'était bien plus adoucit alors qu'elle s'était un peu perdu dans ses pensées. C'est la serveuse, qui l'en sort en apportant la commande. Remerciant la jeune femme, Mi Ran regard à nouveau Tian lorsqu'il reprend la parole.

- Bien sur, je prend toujours un peu de temps pour moi. Il y a une librairie que j'apprécie dans le quartier de Donjak, ils font également de bonne pâtisseries. Le parc là bas est magnifique aussi au printemps et j'aime autant m'y promener qu'y lire. Enfin, il m'arrive aussi de sortir, je ne reste pas toujours seule.

Bon, elle n'était pas non plus du genre à faire la fête jusqu'au bout de la nuit. Mais, elle avait déjà accompagné son amie vendeuse a quelques -rares- concerts ou alors elles allaient au cinéma ou même au théâtre, ce qu'elle préférait d'ailleurs. La jeune femme passait aussi beaucoup de temps avec sa mère et même son père lorsqu'il venait pour un week end, mais il était trop tôt pour dévoiler ce genre de chose.

- Parlez moi un peu de vous aussi, je ne sais rien si ce n'est votre nom et votre prénom. Dans quoi travaillez vous ? Et qu'est ce que vous aimez faire ?

Une autre question lui brûlait les lèvres, mais elle ne savait si elle pouvait la poser. Parce que selon la réponse, si elle en obtenait une, alors ses suppositions seraient plus que vraies. Prenant un morceau de sa tarte avec la petite fourchette, elle le porte à ses lèvres et laisse un petit soupir de bonheur lui échapper tandis qu'elle fermait les paupières une demi seconde.

- C'est délicieux..

Bien entendu, ce n'était pas la première fois qu'elle mangeait une pâtisserie ici, mais comme elle essayait de ne pas faire trop d'écart alors c'était toujours un plaisir d'en profiter lorsqu'elle le pouvait. Puis, l'observait encore un peu en finissant sa bouchée, elle laissa la question lui échapper.

- Quel âge a votre fils..?


Son coeur bat un peu plus vite et comme si cela pouvait le cacher, elle vient reprendre un morceau de son gâteau. Continuant de le regarder tout en étant incertaine de vouloir croiser son regard. Mais finalement, elle s'y perdit et ne parvint pas à s'en détacher.. Devenant silencieuse, lui laissant le temps d'accepter de répondre à ce qu'il voulait ou de changer totalement la conversation.




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Lun 9 Mar - 0:07
Alors qu'il lui dit que le manteau convient sans préciser plus, elle lui répond qu'elle est ravie. Professionnelle jusqu'au bout. Il acquiesce simplement et son sourire s'agrandit un peu, se parant d'un peu de tendresse alors qu'il pense à son fils. Mais la conversation suit son cours et finalement, il lui avoue que le manteau était pour son fils. C'est une légère pression, il le sait. Et sa première réaction est de lui dire qu'il a de la chance. Il sourit un peu et lui répond : « En effet ». Il sourit et devine : « J'imagine que vous n'en avez pas ? Et que vous en voudriez ? ». Il se permet d'être curieux. Car sa réponse laisse le doute. Elle pourrait simplement se contenter de lui dire ça par politesse. Mais la façon dont elle souffle cela, en regardant son verre pourrait vouloir dire qu'elle le pense réellement. Ou qu'elle a compris et que cela la choque. Il ne peut pas lire dans ses pensées, alors il préfère demander plutôt que de se torturer l'esprit à essayer de la percer à jour. Parfois, il vaut mieux être direct et favoriser la communication.

La serveuse revient avec leurs commandes. Tian la remercie et lui sourit à nouveau. Il attrape du bout des doigts le muffin et tire une partie de son emballage en papier pour libérer la pâtisserie. Et malgré le côté un peu intrusif de sa question, la jeune femme lui répond. Elle lui parle d'une librairie dans le quartier de Donjak. Et il se rappelle l'avoir vue lorsqu'il est allé au cat coffee avec les chatons trouvés dans la poubelle. Il acquiesce un peu en l'écoutant. Cela a l'air vraiment parfait, et il se promet d'aller se promener aux alentours de la librairie si d'aventure celle-ci n'est pas ouverte de nuit, et sinon d'y entrer pour en découvrir les livres et l'ambiance. Elle lui retourne la question et il sourit un peu : « Je suis médecin... Je travaille principalement dans le social pour les plus nécessiteux ». Ce qui est le cas, y compris lorsqu'il n'est pas sous sa casquette de médecin. Il ajoute : « Je suis arrivé ici pour des conférences médicales, et le hasard fait que j'ai retrouvé à Séoul de vieux amis perdus de vue depuis un certain temps... Alors il se pourrait que nous restions ». Il conclue : « Sinon, j'aime beaucoup découvrir la culture en général. Littérature, art, histoire et autres compléments. Je crois avoir un gros faible pour les musées, même si je ne prends pas toujours le temps de tous les visiter ». Il sourit simplement, accroc au travail, il a un peu de mal à décrocher. S'il pouvait passer le reste de sa vie, journées comprises à aider les gens, alors il le ferait. Et cela lui plairait vraiment. Mais, il aspire aussi à d'autres choses à présent.

Elle mange un morceau de sa tarte au citron et lui dit qu'elle est délicieuse. Il sourit et mange un bout de son muffin et dit : « C'est pour ça que je viens ici... Leurs pâtisseries sont à tomber... C'est un plaisir de venir en allant ou en sortant du boulot ». Il sourit amusé. Elle en sort, et lui s'y rend. Des rythmes différents mais complémentaires aussi d'une certaine façon. Il lui adresse un sourire malicieux et doux à la fois. Il apprécie vraiment de venir ici, parce que c'est un réel plaisir de pouvoir déguster leurs pâtisseries.

Elle finit par poser la question. Il entend son cœur s'emballer dans sa poitrine. Nerveuse ? Elle soutient son regard. Il la regarde lui aussi, sans sourciller et finalement il lui dit : « 40 ans ». Il ne se préoccupe pas tellement des oreilles indiscrètes finalement, cela ne l'inquiète pas réellement. « Il avait 20 ans lorsque nos chemins se sont croisés, et depuis il marche à mes côtés ». Il la regarde simplement avant d'ajouter : « Je comprendrais que cela vous dérange » il marque une pause avant de dire : « Que je sois un vampire ». Autant le dire, non ? Il n'en a pas honte, et cela se voit. Il garde ce regard sûr et bienveillant qui est dans sa nature. Tian ne s'énerve presque jamais. Il a appris à canaliser ses colères et ses émotions avec le temps. Il parcourt cette terre depuis assez longtemps pour cela. Et dans tout ce qu'il dégage, il n'y pas une once de danger. Parce qu'il n'est dangereux que pour ceux qui pourrait vouloir s'en prendre à sa famille ou à ses proches. Et encore. Il ne tuerait pas, sauf s'il n'avait pas d'autres choix.




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Lun 9 Mar - 0:46
Mi Ran croisa les jambes et s'appuya dans son dossier, quittant sa boisson des yeux à sa question. Le sourire de Tian avait quelque chose de doux qui lui plaisait, bien qu'elle ne l'avouerait pas. Ou pas encore du moins.

- En effet, je n'en ai pas, mais j'aimerais vraiment en avoir. Il faut croire que cette chance n'a pas encore eu l'occasion de croiser mon chemin.

Mais, elle ne désespérait pas que cela arrive un jour. Si elle s'entichait d'un homme humain, qui saurait lui rendre l'amour qu'elle avait a offrir et s'ils avaient tout deux envie d'enfants bien entendu. Jusque là, la jeune femme n'avait pas vraiment eu beaucoup de chance avec l'autre sexe donc c'était plutôt difficile de faire des projets d'avenir dans ces moments là. Son amie lui avait dit qu'elle n'avait qu'à faire un enfant seule, mais grandir sans un père et vivre seulement avec une mère pour s'occuper de soit, ce ne devait pas être simple.. De plus, elle était assez conservatrice sur ce point, les enfants se concevaient après le mariage.

Un médecin ? Tiens, il n'en avait absolument pas l'allure, mais en y réfléchissant, la blouse devait lui aller si bien.. Son imagination mit cette pensée en image et elle rosit légèrement. Prenant alors une gorgée de sa boisson pour le cacher et écouta la suite. Passant sa langue sur ses lèvres par réflexe avant de relever un détail.

- C'est vrai que vous aviez parlé d'art l'autre soir.. Vous savez certainement qu'il y a une galerie dans ce quartier alors, j'aime m'y promener de temps en temps, les oeuvres changent régulièrement et c'est agréable d'en découvrir de nouvelles.

Pour ce qui est des musées, la jeune femme n'y va pas vraiment, mais s'il l'invitait elle ne dirait pas non. Enfin ! Voilà qu'elle s'imaginait déjà des possibilités ! Mince, ce n'était pas une bonne idée, c'était ainsi que l'on se faisait le plus souvent décevoir. Finalement, chacun goûte son gâteau et Tian approuve sa remarque quand au fait que c'était délicieux.

- Je dois bien reconnaître que ça me détend de venir après le travail ici, l'ambiance est agréable et même s'il y a du monde parfois, les gens ont un certain respect envers ceux qui lisent ou travaillent sur ordinateur.

C'était plutôt rare dans un café ou un bar, donc elle n'avait pas envie de changer et ne se rendait dans un autre que lorsque celui ci était fermé. Bien que parfois, elle préférait même rentrer directement chez elle. A sa deuxième bouchée, elle saute le pas de sa question, un peu trop curieuse sans doute. Les battements de son coeur s'accélérant et ne pouvant s'empêcher d'ouvrir un peu plus les yeux à la réponse. Si son fils avait quarante ans alors.. Tian donne quelques précisions, comme le fait que cela faisait vingt ans qu'ils faisaient du chemin ensemble. Finalement, deux autres questions se posaient dans son esprit. Et lorsqu'il confirme bien ce qu'il était, la jeune femme ne peut s'empêcher de baisser à nouveau les yeux. Voilà, c'était ce qu'elle avait pensé et si elle se laissait vraiment charmer par un vampire alors il lui faudrait sans doute dire adieu à quelques rêves. N'est ce pas ? Certes, c'était voir loin, mais elle avait bien l'impression de ne pas le laisser totalement indifférent. Et de son côté, il était assez clair que l'homme lui plaisait du peu qu'elle avait vu.

Après de trop longues secondes de silence, elle se recule et s'appuie un peu plus dans le fond de sa banquette, posant une mains sur ses cuisses alors que l'autre venait ramener des cheveux sur son épaule. Ce geste semblait vouloir cacher son cou, à moins que cela ne soit pour une autre raison et celle ci pourrait peut être sembler plus claire pour le vampire avec cette petite phrase murmurée.

- J'ai entendu dire que l'odeur des humains qui se "protégeaient" n'était pas toujours agréable pour vous. Je m'en excuse..

Peut être que si elle se tenait à une certaine distance et couvrait un peu plus sa peau, cela ne se sentirait plus trop. Si ? En fait, elle n'en savait rien elle même, n'ayant pas vraiment côtoyé beaucoup de vampires après tout.. Son coeur ne semble pas se calmer dans sa poitrine et elle pose sa seconde main sur ses cuisses aussi, frottant le bord de sa veste entre son pouce et son index dans un tic qu'elle ne semblait pas tellement maitriser. Relevant enfin les yeux vers Tian, incertaine qu'elle ait le droit d'en demander plus..

- Quel âge avez vous..? Votre fils n'est pas.. vraiment le votre, n'est ce pas ?

Si cela faisait vingt ans qu'ils se connaissaient et que le jeune homme avait déjà vingt ans à ce moment là, cela voulait sans doute dire que le brun l'avait transformé. C'est vrai que les vampires ne pouvaient plus procréer alors cela paraissait assez logique qu'ils considèrent ceux mordu comme faisant partie de leur famille.

- Je suis désolée, je dois vous avouer que je n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire connaissance avec.. des personnes comme vous.

Son regard s'était posé un peu autour d'eux, ne voulant pas le mettre dans une mauvaise position en parlant trop fort de sa nature non humaine. Après tout, certains détestaient les vampires et voulaient leur mort. La preuve avec ce qui s'était passé entre la première crucifixion, l'accusation d'un chanteur parce qu'il n'était pas humain et puis ce vampire important planté dans le mur d'un lieu saint. Ce genre de choses lui donnaient des frissons d'horreur et elle avait une pensée pour les famille de ces personnes.




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Lun 9 Mar - 23:14
Elle lui confirme ne pas avoir d'enfant. Ne pas avoir encore eu cette chance. C'est dommage pour elle, mais peut-être n'était-ce simplement pas le bon moment ? Tout arrive au moment où cela doit arriver. Et si les gens s'en donnent les moyens. Il sourit un peu et lui répond : « Cela viendra, si vous le souhaitez vraiment, donnez-vous encore un peu de temps ». Avoir des enfants est une aventure que tout le monde devrait vivre. Tian aimerait vraiment pouvoir la vivre en tant que père, voir grandir un enfant, l'élever, le voir entrer à l'école, puis à l'université, trouver un travail, avoir ses propres enfants. Mais il a été transformé avant d'avoir eu cette chance et aujourd'hui, cela l'attriste un peu. Mais il a eu la chance de pouvoir transformer Leilani et d'avoir une belle relation avec lui.

La conversation se poursuit sur leurs activités et centres d'intérêts. Il continue à grignoter son muffin, petit bout par petit bout, pour ne pas aller trop vite. Elle lui répond et lui parle de la galerie d'art dans le quartier dans lequel ils se trouvent et il acquiesce en disant : « Je la connais oui, elle est vraiment agréable ». Il sourit un peu. Du même nom que Min Ho. Bien sûr, ça n'est peut-être qu'une coïncidence, mais étrangement, il en doute. Il n'a cependant pas eu le temps d'aller creuser, donc il ne s'engage à rien dans ce sens. Elle lui dit que sa tarte est bonne. Il répond que c'est principalement pour ça qu'il vient ici. Et elle même répond également qu'elle apprécie l'ambiance et le respect des gens envers ceux qui travaillent ou qui lisent. Elle a raison. C'est assez rare de tomber sur ce genre de lieu. Si les gens discutent, ils ne crient pas pour autant, ils veillent à ce que chacun puisse s'y retrouver. Il acquiesce.

La conversation prend alors un tournant plus complexe. Elle pose une question légitime et il estime qu'elle est en droit de savoir dans quoi elle s'engage. Alors il finit même par lui avouer clairement sa vraie nature, cessant de tourner autour du pot. Elle garde le silence, puis se recule. Elle déplace ses cheveux comme pour dissimuler sa gorge. Pour le moment Tian se contente d'attendre, se préparant à se faire gentiment repousser. Tant pis, il aura au moins eu le mérite d'essayer. Mais elle reprend la parole et ce qu'elle dit le laisse perplexe, avant de lui tirer un léger rire. Il lui dit : « Ne vous en faites pas, je suis habitué et vous n'avez pas à vous sentir gênée de vouloir vous protéger ». Il ne le lui reprocherait en aucun cas. Non. Cela serait bien malvenu de sa part. Il lui adresse un sourire doux et chaleureux, rassuré qu'elle ne cherche pas à le repousser mais bien à ne pas lui paraître désagréable. Pourtant, son cœur ne semble pas cesser de battre dans sa poitrine. Elle lui pose une nouvelle question. Puis une seconde. Tian se demande s'il est bon de lui répondre. Il ne voudrait pas la faire fuir... Mais maintenant qu'ils sont rendus là, autant continuer non ? Elle s'excuse également pour ses questions lui disant qu'elle n'a jamais eu l'occasion de faire connaissance avec ceux de sa race. Il sourit et dit : « Si cela n'est que de la curiosité, je peux faire avec ». Il sourit et dit : « C'est plus agréable que de devoir faire face à un pieu ». Il sourit et dit : « Sentez-vous libre de poser toutes les questions dont vous avez besoin, j'y répondrais dans la mesure du possible ».

Le chinois n'est pas du genre à vouloir cacher des choses, et il imagine que la jeune femme ne repoussera pas trop les limites de la pudeur, ce qui devrait lui permettre de satisfaire sa curiosité. Il lui dit : « En effet, Leilani n'est pas réellement mon fils. Mais je l'ai transformé, je suis donc son père vampirique. Il a dû réapprendre à vivre dans cette nouvelle vie, et j'ai été son guide ». Ils se sont guidés l'un l'autre en réalité, car Tian a beaucoup appris en la présence de Leilani. Et encore aujourd'hui son fils lui apprend beaucoup de choses. Il lui dit : « Il y a de nombreuses façons d'être parent. Voyez cela comme une sorte d'adoption ». Il sourit simplement. Puis il dit : « J'aurais bientôt 1800 ans. J'ai eu une très longue vie, chargée de bien des aventures. Aujourd'hui j'aspire à la paix et à la tranquillité ». Oui. Plus de guerres. Plus de combats. La paix et la volonté de faire mieux qu'autrefois.




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Mar 10 Mar - 0:02
Se donner un peu plus de temps ? Pourtant, son âge avançait un peu plus chaque année et si cela continuait ainsi, elle n'en aurait plus pour se permettre d'être mère. Mais, elle ne fait aucune remarque dessus et se contente de sourire comme pour montrer son accord dans une certaine mesure. Ce petit moment est agréable et elle ne voudrait pas le gâcher avec ses doutes, surtout envers un presque inconnu dont elle soupçonnait une part non humaine. Enfin, ne jamais tirer de conclusion hâtive et toujours attendre d'avoir des preuves, c'était le plus important.

Leur conversation reste sur quelque chose de bien positif alors qu'ils échangent sur les pâtisseries et l'endroit où ils se trouvaient. Jusqu'à ce qu'elle se tourne vers une direction totalement différente : la nature de Tian. Mi Ran se posait déjà quelques questions et certains indices lui avaient un peu mit la puce à l'oreille, sauf que là, il lui disait clairement. Ce bel homme dont elle appréciait la compagnie était un vampire et il venait de l'affirmer, ne semblant pas vouloir le lui cacher. Son coeur battait plus vite, pouvait il l'entendre ? Surement oui, de ce qu'elle savait les vampires avaient l'ouïe fine. Mais alors, dans sa boutique l'autre soir.. Mince, il avait du remarquer que la jeune femme l'observait avec un certain intérêt. Qu'elle idiote, elle aurait du faire plus attention !

La directrice ne voulait pas que Tian passe un moment désagréable à cause d'elle, alors elle s'était reculée et avait ramené ses cheveux un peu en avant. Comme si cela pouvait cacher vraiment son odeur, sur le moment cela lui paraissait une bonne chose, mais finalement en réfléchissant elle se sentait idiote. Surtout qu'il devait penser qu'elle avait peur de lui, ce qui n'était pas le cas. Enfin, pas totalement. Ce serait mentir que de dire que Mi Ran se sentait en totale sécurité, mais elle n'était pas non plus au point de s'enfuir en courant. Il y avait une certaine curiosité en elle, des questions venaient se glisser dans son esprit et deux quittèrent finalement ses lèvres. Avant de s'excuser en lui expliquant ne jamais avoir eu l'occasion de faire plus connaissance avec l'un des siens. Il fallait dire qu'en général, les personnes que la jeune femme côtoyait, elle les rencontrait de jour donc bon..

- En fait, c'est ma mère qui veut que j'en utilise et si je le fais, c'est surtout pour la rassurer..

Un simple murmure, avant d'attendre de voir s'il lui répondrait ou non à ses petites curiosité. Des détails tel que son âge, supposant qu'il ne devait donc pas venir de l'époque actuelle. Pas non plus de Corée d'ailleurs, si elle avait bien comprit l'autre soir. D'où pouvait il être ? La question resta dans son esprit pour le moment, écoutant ce que lui disait l'autre homme. Esquissant un petit sourire, mais n'arrivant pas à s'amuser de ce qui pourrait ressembler à une blague. Etre face à un pieu lorsque l'on craignait ceux ci ne devait pas être agréable.. Un petit hochement de tête pour le remercier de l'autoriser à poser des questions et d'accepter d'y répondre dans la mesure du possible. Evidemment, certaines devaient être trop délicates ou trop déplacées. Il lui suffirait de faire attention et de bien faire la part des choses.

Tian lui expliqua donc avoir transformé son fils, celui ci se nommant donc Leilani. Un prénom assez charmant et elle s'imaginait donc que le jeune homme devait l'être également. Cela ne devait pas être simple de devoir réapprendre à vivre, bien qu'elle ne sache pas grand chose sur eux. Mais passer de la nourriture humaine au besoin de sang par exemple.. Ah mais, le vampire mangeait un muffin depuis tout à l'heure ! Alors, c'était possible sans que cela les rende malade ? Son regard s'était posé avec une certaine curiosité sur le gâteau, avant de regarder à nouveau le brun. Il ne semblait pas mal en point, c'est que cela ne devait pas lui faire de mal alors..

- Tant que ça..?

La surprise avait pu se lire dans son regard lorsqu'il lui avait donné son âge. Avant de se rendre compte de sa remarque et de porter une main à ses lèvres.

- Je.. Pardon ! Ce n'est pas ce que je voulais dire.. C'est que vous.. vous ne faites pas votre âge..

Mince, elle avait réagit sur le moment, chose complètement idiote. Après tout les vampires vivaient sans limite de temps, du moment que personne ne venait les tuer. Mi Ran pinça doucement les lèvres de honte en détournant le regard, les joues un peu roses. Tellement de questions prenaient encore place dans son esprit.. Comme pour se calmer un peu, la jeune femme prit son moccacino afin d'en prendre une bonne gorgée, puis une seconde en se rendant compte qu'il était presque froid. Reposant ensuite délicatement le verre et se léchant les lèvres.

- Quel âge aviez vous lorsque..

Une de ses mains remonte machinalement jusqu'à sa gorge, passant dans son cou, avant de revenir se poser sur la table.

- Lors de votre transformation.. Si ce n'est pas trop indiscret. Vous devez avoir souvent rencontré des gens un peu curieux comme moi et je ne voudrais pas vous importuner de trop.

Les informations devraient aller dans les deux sens dans une conversation, peut être devrait elle en donner quelques unes sur lui afin d'en apprendre plus à son tour. C'était donnant donnant, chose normale lorsque l'on voulait faire connaissance. N'est ce pas.

- Après tout, je devrais aussi vous en dire sur moi.. Vous connaissez mon prénom, quelques loisirs et mon travail. J'ai trente ans et bien que je sois d'origine Coréenne par mes parents, je suis née au Japon. Et je suis enchantée d'avoir pu faire votre connaissance dans ma boutique l'autre soir.

Il connaissait également ses trois endroits favoris et avait du comprendre que sa mère vivait ici aussi. Doucement, elle tendit une main au dessus de la table dans la direction de Tian. Ce n'était pas tellement dans les conventions de serrer la main d'une autre personne que ce soit en Corée ou au Japon, bien que cela puisse se faire dans les affaires.. Mais d'un côté, elle avait envie d'un contact physique. L'une des raisons était pour savoir si sa peau était si froide que le disaient certains, mais aussi pour d'autres raisons qu'elle n'avouerait pas à l'instant.

-  En tout cas, j'espère que vous pourrez trouver la tranquillité ici avec votre fils et votre femme si vous en avez une.

Un si bel homme ne pouvait être célibataire, si ? Un doute subsistait dans son esprit rien qu'à la façon dont il avait eu d'être à la boutique ou même actuellement. Poser la question serait cependant sans doute trop déplacé, alors elle tâtait le terrain de cette manière.




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Mar 10 Mar - 14:35
Tian la rassure sur ses inquiétudes concernant la crysalis. Ce n’est pas une odeur qu’il affectionne – enfin, plus maintenant – mais il peut largement la supporter. Au quotidien, il y est soumis régulièrement. Chaque endroit dans lequel il passe un peu de temps a son lot d’humains qui s’injectent de la crysalis. Les musées, les galeries, les boutiques. C’est usuel à présent, ainsi la gêne est bien là, mais à la longue il s’en rend moins compte. Et cela ne gâche pas réellement le plaisir de la compagnie de la jeune femme. Celle-ci précise tout de même qu’elle prend de la crysalis avant tout pour rassurer sa mère. Et Tian lui dit : « En fermant votre boutique aussi tard, c’est une précaution qui a du sens ». Il sait que les risques sont importants. Se balader dans les rues la nuit sans s’injecter revient presque à inviter les vampires à boire dans l’esprit des vampires les moins sympathiques. Tian ne peut tolérer cette façon de penser, surtout que la crysalis coute chère et que tout le monde ne peut pas s’en procurer. Mais certains répondent que dans ce cas, il ne vaut mieux pas sortir. Ce qui n’est pas forcément possible pour tout le monde. De la même façon que la présence des vampires ne devrait pas pousser les humains à renoncer à certaines de leur habitude : cinéma en soirée, sorties entre amis, sous prétexte de se protéger parce qu’on ne peut pas s’injecter. Mais cela est parfois difficile à entendre pour ceux de sa race, surtout ceux qui considèrent qu’ils sont supérieurs aux humains et qu’à ce titre, ils peuvent boire sans se préoccuper des états d’âmes de leurs proies.

Il lui parle ensuite de Leilani, de sa transformation et de sa paternité. Il évoque même l’adoption, car d’une certaine façon, cela y ressemble un peu, sauf que Leilani était déjà adulte. Ensuite, il répond à la question qu’elle lui a posée sur son âge. Evidemment, cela provoque une réaction de surprise qu’elle ne peut pas dissimuler avant de se catastropher et de se répandre en excuse. Ça le fait rire de bon cœur. Ça l’amuse. Il précise tout de même : « Il n’y a pas de mal, rassurez-vous ». Il ne vieillit pas. Il continue de traverser les siècles sans prendre une seule ride et sans changer plus qu’une coupe de cheveux de temps en temps. Il la voit pincer les lèvres et remarque que la roseur de ses joue s’attarde. Il peut comprendre pourquoi, sa réaction assez vive n’était pas forcément l’habitude du calme et du respect asiatique. Mais Tian ne s’en offusque pas. Après tout, c’est tout de même une information de taille, elle mérite au moins ça. Elle lui demande, attardant sa main sur sa gorge, à quel âge il a été transformé. Tian répond : « En effet… J’ai été transformé à 24 ans, donc même si ma vie s’est prolongée bien au-delà de ce que ma vie humaine aurait dû être, j’ai toujours l’air aussi jeune ». Il lui adresse un simple sourire. Figé dans le temps à 24 ans, il y a pire. Il aurait pu être transformé à 18 ans comme Xiao Ming. Au final, même s’il sait qu’à l’époque, Xiao Ming était déjà marié et assumait sa famille comme un homme l’aurait fait, il conserve quand même une apparence parfois juvénile qu’il a appris à atténuer par des vêtements et une façon de se tenir le vieillissant. Il ajoute : « Ne vous en faites pas, si vous allez trop loin dans vos questions, je n’hésiterais pas à vous le signaler ». Il espère qu’elle se sentira alors plus libre de satisfaire sa curiosité. Et lui pour le moment se contente de lui répondre, sans poser de questions en retour, plutôt amusé par les réactions de la jeune femme qui l’occupent bien assez pour le moment.

Pourtant, la voilà qui d’elle-même souhaite équilibrer les choses et lui parle un peu d’elle. Elle ajoute en effet des éléments concernant son âge à elle, 30 ans et ses origines. Il comprend pourquoi elle semblait si songeuse en évoquant les enfants. Le temps passe pour elle et son horloge biologique avance elle aussi. Il découvre également qu’elle est née au Japon. Elle assure à nouveau être ravie d’avoir fait sa connaissance dans sa boutique. Il sourit un peu et incline la tête respectueusement en répondant : « Moi également. C’était la meilleure décision que j’ai prise ce soir-là ». Il sourit un peu avant de demander : « Vous êtes née au Japon, mais votre famille est-elle restée là-bas ? Depuis combien de temps êtes-vous installée à Séoul ? ». Le voilà à son tour curieux. Il se permet puisqu’elle vient de lui donner des détails qui forcément attisent sa curiosité. Il a bien envie d’en apprendre plus à présent qu’il a à nouveau accès à des détails la concernant. Et puisqu’elle n’a pas l’air gênée par le fait qu’il soit un vampire, alors il en profite. Et elle lui dit ensuite qu’elle espère qu’ils trouveront la stabilité qu’il recherche ici, avec son fils et sa femme s’il en a une. Il sourit un peu amusé et dit : « Je n’en ai pas. Nous ne sommes que tous les deux pour le moment ». Il précise avec un certain sérieux, essayant de ne pas paraître amusé de cette tentative discrète d’avoir accès à cette information. Au moins, elle saura ce qu’il en est. Tian est libre et s’il s’intéresse à elle, c’est il n’y a personne d’autres dans son esprit ou dans son cœur.



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Mer 11 Mar - 22:47
Il est vrai que sur le moment, elle n'y avait pas vraiment pensé, mais fermer de nuit pouvait comporter des risques. De ce fait, Tian appuyait que c'était une bonne précaution que de s'injecter de la Crysalis. Peut être.. Ce n'est pas le genre de chose qui ferait fuir les hommes pour autant, comme celui qui l'avait poursuivit au Japon, mais elle n'en parlait pas. Il était un peu tôt pour confier ce genre de choses à un presque inconnu. Cependant, la jeune femme se demanda si le vampire était pour ce produit du coup ? Sinon, ne serait il pas le genre à plutôt la convaincre de ne plus en prendre ? Un détail qui resterait sans réponse pour le moment, parce qu'elle n'avait pas l'intention de poser la question.

Le brun ne semble pas trop gêné de lui parler de son fils en évoquant même le fait que cela ressemble à une adoption. C'est vrai que les vampires ne pouvaient offrir la vie dans le même sens que les humains et si une personne de chaque "race" se mettaient ensemble, alors elles n'auraient sans doute d'autres choix que d'adopter. N'est ce pas ? Enfin, Tian n'avait pas toujours été vampire après tout, peut être avait il un enfant biologique aussi ? Mi Ran garda cette question dans un coin de son esprit, ne sachant trop si elle dépassait ou non les limites du raisonnable. Avant d'être surprise par l'âge de Tian et réagissant sur le moment. S'excusant alors de cette réaction et s'en voulant intérieurement de ne pas avoir su se tenir. Il la rassure en lui disant qu'il n'y a pas de mal et elle essaye de continuer à discuter, mais la question suivante lui semble un peu plus délicate soudainement alors que les mots quittent déjà ses lèvres.

- Avoir vingt quatre ans pour l'éternité.. Cela doit avoir de bons côté j'imagine.

La directrice semble y penser un peu en parlant, se disant qu'il faisait peut être un tout petit peu plus. Enfin, elle n'était pas très douée non plus pour donner des âges non plus. Mais du coup, sur sa carte d'identité, y avait il toujours celui de sa vie humaine ? Ou était ce son véritable âge d'écrit ? Jusqu'alors, elle ne s'était jamais vraiment posé la question, mais elle venait de se glisser dans son esprit en discutant de cela avec Tian. La jeune femme hoche un peu la tête en signe d'approbation à sa phrase suivante. Ce serait plus simple, s'il lui disait que sa question n'est pas convenable en effet et cela lui éviterait de trop se torturer sur le fait de la poser ou non. En revanche, elle se sentirait sans doute un peu mal d'en poser une de trop quand même. Mi Ran est soucieuse cependant d'équilibrer un peu les connaissances des deux côtés et lui donne d'autres informations la concernant afin de ne pas être la seule à en savoir plus sur lui. Cela semble l'encourager à poser des questions d'ailleurs.

- Mon père est toujours là bas oui, ma mère est venue ici avec moi. Nous sommes arrivées il y a huit ans à peu près. Ma mère a toujours craint qu'il m'arrive quelque chose, alors elle n'est jamais retourné au Japon.

Enfin, cela ne l'empêchait pas d'y aller une fois par mois pour passer du temps avec son époux et son père venait certains week end lorsqu'il le pouvait. C'était agréable de le revoir aussi et parfois Mi Ran regrettait cette peur qui se logeait au fond d'elle de retomber sur cet homme.. Elle se sentait incapable de retourner dans ce pays pour l'instant, peut être dans encore quelques années. Mais, elle savait aussi que ses parents ne pourront plus prendre l'avion à un moment donner et qu'un choix s'imposerait alors. Vivre dans un pays ou un autre, cela arriverait peut être même bien plus tôt qu'ils ne pouvaient le penser tout les trois lorsque l'on voyait la fatigue de ses parents s'accumuler au fil du temps.

Tian aspirait à la tranquillité ici ? Et bien elle le lui souhaitait, pour lui, son fils et sa femme s'il en avait une. Cette pointe de curiosité n'avait pu s'empêcher de filtrer dans ses paroles, essayant de ne pas se montrer trop envahissante avec cette remarque. Le vampire spécifia ne pas avoir d'épouse et qu'ils étaient donc seuls Leilani et lui. Devait elle se réjouir d'apprendre cela ? Intérieurement c'était un peu le cas. Mais d'un autre côté, cela pouvait aussi être un peu triste, parce que personne ne pouvait rester célibataire durant mille huit cent ans. Cela voulait donc dire que son ou ses histoires précédentes n'avaient pas fonctionné.

- De quel pays venez vous ? J'imagine d'ailleurs que vous avez du en voir beaucoup d'autres, des paysages et des cultures différentes..

En tout cas, Mi Ran voyagerait si elle avait l'éternité devant elle. Voir le monde, apprendre un peu plus sur ce qui se passait dans ces pays si différents du sien. Reprenant son moccacino déjà presque froid, elle finit son verre et le repose doucement sur la table. Puis, elle se penche légèrement dans la direction du vampire, regardant le muffin, puis l'homme lui même. Avant de demander.

- Cela ne vous fait rien de manger de la nourriture humaine ? Je veux dire, ce n'est plus votre aliment principal.. D'ailleurs..

Une seconde d'hésitation, un regard autour d'eux pour vérifier encore une fois que l'on ne faisait pas attention à eux. Puis, elle se redresse un peu, serrant ses mains l'une contre l'autre, entrelaçant ses doigts et les regardant un instant, avant d'oser poser la question qui lui brûlait les lèvres.

- Quel goût est ce que cela a pour vous..? Parce que si l'on se coupe, par exemple, et qu'on met notre doigt dans notre bouche, c'est simplement un goût un peu métallique. Mais, pour que les vampires aiment ça, c'est que vous devez sentir autre chose.. Non ?

Peut être que quelque chose se modifiait en eux lorsqu'ils se transformaient. Après tout, Mi Ran n'y connaissait pas grand chose et c'est pour cela qu'elle en était si curieuse. Cela opérait bien ce gros changement faisant qu'ils ne pouvaient plus se placer en plein jour, alors pourquoi pas d'autres !




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Sam 14 Mar - 21:12
Les voilà à parler de lui et d'elle. Parce qu'il s'est contenté de répondre à ses questions pour satisfaire sa curiosité, elle a rééquilibré d'elle-même les choses. La conversation se poursuit paisiblement pendant qu'il continue de manger son muffin appréciant chacun des morceaux à sa juste valeur. Il sourit un peu alors qu'elle lui signale qu'avoir 24 ans pour l'éternité doit avoir des avantages. Il rit et dit : « Ne pas vieillir a effectivement bons nombre de bons côtés, c'est une évidence ». Il sourit. Cela serait mentir que de dire le contraire. Il ne prend pas une ride, reste beau et attirant, sans se dégrader. Même s'il doit bien avouer que certains hommes vieillissent bien et qu'il aurait bien aimé savoir à quoi il aurait ressemblé. Il dit : « L'éternité aussi a de nombreux avantages, vraiment ». Il sourit un peu et dit : « Une perspective illimité d'apprentissage notamment ». Ici. Chez lui. Partout à travers le monde. Et aujourd'hui les technologies de l'information permettent d'avoir accès à tout très facilement tout comme les moyens de transports permettent d'être d'un bout du monde à l'autre en bien moins de temps qu'avant. Alors oui, Tian mentirait en disant qu'il n'aime pas cela. Mais parfois, l'éternité semble longue.

A son tour, elle parle d'elle et Tian lui pose des questions sans trop hésité. Car même si elle a hésité par moment, elle a tout de même laissé place à une certaine forme de spontanéité qu'il apprécie beaucoup. Pas de faux semblants. Elle s'est laissée guidée par son instinct, se montrant telle qu'elle est, et le vampire aime ça. Même si cela l'a amenée à se montrer un peu choquée par son âge, en même temps, qui ne l'aurait pas été ? Il sourit lorsqu'elle répond que son père vit toujours au Japon alors qu'elle et sa mère vivent ici à Séoul parce que sa mère s'inquiète pour elle. Il dit : « Quelle incroyable preuve d'amour ». S'il avait eu des parents, il aurait souhaité qu'ils soient comme ça. Et lui-même souhaiterait être au moins à moitié aussi incroyables que les parents de Mi Ran pour son fils. Il s'estimerait alors heureux d'avoir été le meilleur possible. Difficile de savoir faire quand on n'a aucune base à laquelle se comparer. Il demande : « Et si vous deviez choisir ? Dans lequel des deux pays finiriez-vous votre vie ? ». Après tout, elle qui a vécu dans les deux, et dont les parents vivent chacun dans l'un des deux, il semble plutôt logique que cela ne reste pas comme cela à jamais, non ? Alors quoi ? Restera-t-elle ici ? Rentrera-t-elle au Japon ? Choisirait-elle un autre pays ? Peut-être n'aura-t-elle pas à choisir si elle souhaitait visiter un peu le monde. Mais pour établir une famille, cela semble plus facile de le faire dans un seul et même pays, non ? Pas nécessairement le même que celui de ses parents ceci dit.

Elle lui demande ensuite de quel pays il vient. Il sourit un peu et dit : « De Chine ». Il sourit un peu et dit : « Mais j'ai aussi beaucoup voyagé. Je ne suis pas encore passé dans tous les pays du monde, mais j'en ai vu un certain nombre... ». Et il a d'incroyables souvenirs de chacun d'entre eux. Il a tout de même plutôt bien voyagé ces trois cents dernières années. La guerre a laissé place à la découverte, à l'exploration. Et bien sûr, les remaniements du monde lui ont aussi permis de découvrir de nouvelles choses. Des pays disparus, d'autres apparus, des frontières se déplaçant, l'incroyable mouvance de la géopolitique mondiale ces trois cents dernières années. Un véritable film historique. Et il se souvient de tout. Une mine de souvenirs qui pourraient être incroyablement utile dans le cinéma historique. Il sourit un peu et demande : « Et vous, avez-vous voyagé ? En dehors du Japon et de la Corée ? ». Il la détaille un peu. Il la trouve de plus en plus intéressante. Dans sa façon de voir les choses, dans les questions qu'elle pose. Dans ce qu'elle peut imaginer que l'on puisse faire d'une éternité. Il sourit un peu plus, vraiment content d'être passé par là ce soir.

Elle pose ensuite des questions sur son régime alimentaire. Il sourit un peu en l'écoutant. Un instant elle hésite avant de regarder autour d'eux guettant les espions indiscrets, puis de regarder ses mains. Voilà qu'elle pose des questions sur le sang. Elle semble un peu gênée. Ce qui semble normal vu le sujet de la conversation. Il répond : « Nous pouvons encore manger de la nourriture humaine, mais en trop grande quantité cela peut nous affaiblir ». Effectivement, il fait attention à ne pas consommer trop de nourriture humaine même s'il raffole de celle-ci. Il sait qu'il ne doit pas en abuser au risque de s'en rendre malade et d'être bien plus affaibli, moins en mesure de se défendre. Quant au sang il dit : « Cela dépend un peu du type de sang, chacun d'entre eux est différent. C'est juste... bon. C'est assez difficile à décrire. Quand vous pouvez encore manger de tout, sans être réellement rassasié et que cette faim intenable vous ronge, finalement, le seul aliment qui vous aide réellement est appréciable et apprécié... ». Il n'a jamais cherché à y mettre de goût car dans le fond, cela l'a toujours un peu dégoûté. Il s'y est fait, il ne rechigne plus à en boire. Mais voilà, cela reste du sang humain. Il trouve cela bon parce que son corps et que son esprit lui dise que c'est ce dont il a besoin. Mais il ne cherche pas à aller plus loin sur la question. « Et vous... De quel aliment ne pourriez-vous pas vous passer ? Et celui que vous évitez le plus possible ? ». Tant qu'à parler alimentation autant qu'il sache. S'il doit l'inviter à dîner, il ne veut pas faire de faux pas.



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Dim 15 Mar - 0:15
Tian confirme qu'il y a de bons côtés à ne pas vieillir, tout comme il y en avait pour l'éternité. Mi Ran songeait à tout ce qui était possible alors que l'on ne pouvait plus mourir de vieillesse. Le temps qui s'arrête et ne plus avoir à se presser pour vivre. Aller au rythme que l'on voudrait, voyager et découvrir tout un monde. Ce genre de choses la faisait un peu rêver, même si jamais l'idée de devenir vampire ne l'avait traversé. A aucun moment, la jeune femme n'aurait offert sa vie pour l'immortalité, du moins elle n'y avait jamais réfléchit. De plus, elle aimait déjà beaucoup celle qu'elle menait actuellement, la laissant courir à cette vitesse qui lui échappait totalement par moment. Mais c'était ainsi pour les humains, regarder la mort se rapprocher de plus en plus en espérant simplement vivre le plus de choses possibles.

- Ce doit être bien d'apprendre sur les cultures différentes ou les autres pays. Ou même simplement pouvoir changer de métier lorsque l'envie est là. Parce que je suppose qu'au bout d'un moment, cela doit être un peu lassant de toujours pratiquer le même.

Du moins l'imaginait elle. En admettant qu'elle ait la vie éternelle, resterait elle directrice d'une boutique de vêtements à jamais ? Sans doute pas. Quand à savoir ce qu'elle ferait, ce n'était pas une question à laquelle Mi Ran pourrait répondre pour le moment, n'y ayant jamais songé jusque là. La conversation continue, les informations s'équilibrant en parlant chacun un peu de soit. Des questions venant demander plus de détails. Et elle vit le sourire du vampire alors qu'elle expliquait que son père était toujours au Japon et que sa mère vivait ici avec elle, trop inquiète pour la laisser seule. Si Tian savait la raison.. Mais, elle hocha simplement la tête à sa remarque.

- En effet, ma mère m'aime énormément et elle ferait beaucoup pour moi. Enfin, mon père aussi bien entendu, mais il a son entreprise là bas et c'est compliqué de tout plaquer du jour au lendemain. Bien sur, il me manque beaucoup, mais je comprend ses raisons et je suis heureuse lorsque je peux le voir.

Son regard est doux, tout comme le sourire délicat qui orne ses lèvres. Caressant délicatement le verre vide, avant de le repousser, cela lui évitera de jouer avec. Sa tarte n'est qu'à moitié mangé, mais elle ne semble plus y toucher pour le moment.

- A choisir entre les deux, je resterais en Corée. Même si mes parents choisissaient le Japon, je ne pourrais me résoudre à retourner là bas..

Trop de mauvais souvenirs pour le moment, cette peur encore trop présente dans ses entrailles. Mais, elle ne se sentait pas de lui avouer cela pour l'instant, c'était trop tôt et c'était une petite part d'un passé qu'elle désirait oublier. Classé dans la même catégorie que les deux hommes lui ayant brisé le coeur. Elle lui demanda à son tour d'où il venait et détailla de nouveau son visage en entendant le nom du pays. Ses traits étaient si doux, si finement dessiné. Intérieurement, la directrice se dit qu'il avait eu de la chance de pouvoir voyager dans divers pays.

- Non, je n'ai pas eu l'occasion de voyager. Mais, si je devais choisir une première destination, ce serait l'Irlande.

Ca la rendait rêveuse d'y penser, ayant vu bien des photos et reportage sur les lieux de ce pays et cela n'avait fait qu'agrandit son envie de s'y rendre. Un jour peut être, lorsqu'elle aurait le courage de partir seule, lorsqu'elle aurait mit assez de côté. Ou lorsqu'elle aurait assez confiance pour abandonner sa boutique le temps d'un voyage. Peut être que cela ressemblait à des excuses, d'ailleurs elle même ne saurait dire si cela en était ou non.

Après ce petit moment de rêverie, Mi Ran se penche vers lui pour poser des questions un peu plus indiscrète.. Regardant autour afin qu'on ne vienne pas écouter leur conversation, les gens autour semblant trop loin pour que cela soit le cas. Elle s'interrogeait sur le fait qu'il puisse manger de la nourriture humaine et se montrait curieuse sur le goût que pouvait avoir le sang pour les vampires. Ecoutant attentivement, la jeune femme prit note qu'une trop grande quantité de nourriture humaine pouvait affaiblir un vampire, donc Tian ne devait pas en consommer beaucoup. Enfin, c'est ce qu'elle supposait. Dans un sens, c'était ennuyeux ce genre de choses, surtout si certains étaient de fins gourmets.. Une habitude à prendre certainement, non ? Ecoutant attentivement la suite, elle eut l'impression que l'homme en face d'elle n'était pas tant attiré par le sang, mais c'était peut être simplement une impression après tout.

- Et pour ce qui est de l'alcool ? Vous pouvez toujours en boire ? Est ce que vous faites partie de ceux qui mordent encore..?

La Coréenne savait que certains vampires se plaisaient à mordre simplement pour le plaisir, d'autres parce qu'ils ne concevaient pas de se nourrir autrement. Et des humains aimaient se laisser faire.. De son côté, elle n'était pas sure d'être ce genre de personne. Tendre sa gorge ou toute autre veine pour nourrir un vampire de son propre sang.. Cela lui arracha un frisson d'horreur en imaginant l'affreuse sensation sur sa peau, imaginant cela comme des aiguilles bien plus grosses que celles utilisées en hôpital. Elle qui n'aimait pas beaucoup les aiguilles, cela avait le don de la mettre un peu mal rien que d'y penser. Mais, elle chassait cette pensée afin de ne pas gâcher ce moment agréable. Et répondit aux questions de Tian.

- Il y a deux choses dont j'aurai bien du mal à me passer. Mon jus de clémentine du matin déjà, et j'adore les pâtes. Enfin, pâtes, nouilles, ramen.. C'est basique, mais j'en mange au moins deux fois par semaine.

Ca la fait sourire un peu amusée, songeant que si elle n'en mangeait pas plus, c'était surtout pour varier ses divers repas. Deux fois, c'était plus que suffisant, surtout qu'elle mangeait aussi pas mal de riz et qu'il fallait qu'elle fasse attention à ses repas pour ne pas trop gonfler.

- En revanche, ce que j'aime le moins.. Je dirais les coquillages. Tout ce qui est huîtres, moules, bulot et les autres du même genre, je ne suis vraiment pas amatrice.

Dans ce qui venait de la mer, Mi Ran mangeait surtout le poisson bien sur et des crevettes. C'était à peu près tout. Elle reprit un petit morceau de sa tarte, ne voulant pas gâcher une si bonne pâtisserie, bien qu'elle l'ait surtout prise par gourmandise au final.

- Qu'est ce qui vous manque le plus ? En tant qu'humain je veux dire..

Une précision sur la fin, même si cela restait assez compréhensible au final. D'ailleurs, elle n'avait pas ajouté si c'était au niveau de la nourriture ou si c'était sur un tout, n'y ayant pas pensé sur le moment. Puis, elle n'aurait qu'à le laisser décider de ce qu'il voudrait bien dévoiler en plus. Une chose à laquelle la jeune femme ne faisait pas attention à cet instant était l'heure, ne remarquant pas qu'elle avait dépassé celle à laquelle elle rentrait habituellement.




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Mar 17 Mar - 21:32
Les voilà à parler, plus ou moins librement. Plus ou moins car Tian remarque bien qu'elle tente de faire attention à ce qu'on ne les écoute pas. Pas d'oreille indiscrète. Cela ne le dérange pas. Maintenant que le journal parle de lui comme d'un prétendant au poste libéré au conseil suite à la nouvelle crucifixion, il est évident que son identité ne restera plus très secrète. Il a tout de même pris soin d'en parler à son équipe au camion mobile, et heureusement, cela n'a pas changé grand-chose à leur dynamique. Dans le fond, il pense que ses employés étaient déjà au courant, et cela le lui convient bien. Il ne le dit jamais ouvertement, mais il ne le cache pas non plus. Et bien sûr, cela questionne forcément lorsqu'une personne ne se montre qu'à la tombée de la nuit n'est-ce pas ? Il sourit un peu.

Il l'écoute lorsqu'elle lui répond à propos de sa mère. Lorsqu'elle lui parle de son amour immense. Et de son père qui lui manque. Tian sourit un peu. Il la voit, avec ce regard empli de douceur et ce sourire qui orne ses lèvres. Si belle, si agréable. Il lui dit : « C'est une chance de pouvoir compter sur sa famille ». Il sourit avec douceur. Cette douceur presque similaire à celle qu'elle-même dégage. Et pourtant, il y a cette solidité dans son regard, empreint de plus d'un millénaire d'expériences vécues. Elle lui répond qu'elle choisirait la Corée, même si ses parents choisissaient eux de retourner au Japon. Il sourit et demande : « Votre boutique ? Ou quelqu'un que vous avez rencontré ? Qu'est-ce qui vous pousserait à rester ici ? ». Il sourit et ajoute rapidement : « Ne vous sentez pas obligé de répondre, évidemment. Mais être prête à renoncer à votre famille est surprenant ». Il est hors de question d'être indiscret et qu'elle ne se sente obligée de répondre. Après tout, elle aussi prend des précautions envers lui, donc il est normal d'en faire autant envers elle. Il ne veut pas la brusquer, pas l'effrayer non plus.

La conversation se poursuit. Elle lui demande ses origines et il lui répond. Il parle de ses voyages. Et lui demande si elle en a eu l'occasion. Elle lui répond que non. Puis, lui dit que si elle le pouvez, alors elle commencerait par l'Irlande. Il esquisse un léger sourire et lui dit : « L'Irlande... Ses châteaux sont tout bonnement incroyables... Brú na Bóinne, ce site si mystérieux est vraiment superbe. Et les paysages. Tout aussi époustouflants que ceux de l'Ecosse, et les rives du Loch Ness ». Il sourit un peu. Curieux, il s'y est rendu. Guidé par des légendes, des contes. Il a observé. Il a cherché à comprendre. Il pense à une magnifique toile qu'il a achetée et se dit qu'elle lui plairait surement. Un panorama de l'Irlande. Il ferait surement un très bel effet dans sa boutique. Il se promet de le lui faire parvenir. Et qui sait peut-être de l'y emmener un jour.

Ils parlent ensuite de son régime alimentaire. Et il lui décrit l'effet que le sang à sur lui, enfin son goût plus que son effet. Et il lui offre un sourire. Elle ne perd pas de temps et lui pose d'autres questions. Encore. Il sourit avec douceur alors qu'elle demande pour l'alcool. Puis lorsqu'elle pose une autre question. Il la regarde, souligne son cou avant de remonter son regard dans le sien : « Il nous faut une bien plus grande quantité d'alcool que celle dont vous avez besoin pour en ressentir les effets ». Il sourit un peu puis dit : « Rarement. Et seulement quand la personne en est d'accord ». Autant ne pas le cacher. Il lui arrive effectivement de boire à la gorge d'un humain de façon très occasionnel et toujours lorsque la personne est d'accord pour le faire. Il reproche à ce chanteur vampire de se servir aux gorges de ses fans parce qu'il pense qu'ils n'acceptent peut-être pas totalement de leur plein gré, que c'est juste une façon pour eux d'être en sa présence. Lui prend soin de le faire avec soin, sans pression, sans contrepartie, juste la volonté d'offrir. Et autant dire, que ça l'inquiète toujours un peu, il ne veut pas entretenir cette guerre. Alors il préfère éviter à présent. Au moins, il est sûr de ne forcer personne.

La conversation dévie ensuite sur l'alimentation. Il lui pose deux questions et elle lui fournit une réponse. Elle est assez précise sur ce qu'elle aime tout comme sur ce qu'elle déteste. Elle aime les pâtes. De toute sorte. Il sourit un peu. Il rit et dit : « Il n'y a rien de meilleur que les râmens et nouilles japonaises... ». Il a découvert les plats du Japon avec plaisir. Avec grand plaisir. Tout comme les divers plats typiques des nombreuses régions du monde dans lesquelles il a voyagé. Mais lui a appris à aimer tout ce qu'il a découvert, tout ce qu'il a mangé. Il faut dire qu'il a connu la misère d'une vie d'enfant dans un monastère où l'opulence n'était pas de mise. Puis, la frénésie du jeune vampire. Au final; il a compris par des siècles de travail l'importance de la nourriture. Et maintenant qu'il voyage, il a vu. La misère. La faim. Il a vu et il sait qu'il ne faut pas gâcher. Il est donc en mesure de manger de tout, même s'il avoue avoir certaines préférences, comme tout le monde.

La question suivante le pousse à réfléchir. Il y a un court instant durant lequel son épouse lui apparaît. Une vie humaine avec celle dont il est tombé amoureux. Une vie humaine et mortelle avec elle. Il la regarde et il lui dit : « Parfois, c'est la vie humaine elle-même qui me manque. Trouver quelqu'un, vieillir à ses côtés. Avoir des enfants, les élever, transmettre un héritage... ». Bien sûr, il ne regrette absolument pas d'avoir mordu Leilani. C'est après tout la seule forme de paternité à laquelle il a le droit, n'est-ce pas ? Mais les choses semblent différentes à présent. Différente de ce à quoi il aurait pu aspirer. Il laissera un héritage derrière lui. Mais la lignée Wang s'éteindra avec lui. Leilani honorera surement ce qu'il savait, ce qu'il était. Il se souviendra. D'une certaine façon, cela le réconforte. Il regarde Mi Ran et lui dit : « Mais je préfère consacrer mon temps à faire le bien plutôt que de le perdre à regretter quelque chose que je n'aurais jamais ». Il sourit un peu. Il reste silencieux un instant, profitant du silence pour terminer son muffin. Et alors qu'il s'apprête à relancer la parole son téléphone vibre. Il le consulte en s'excusant d'un sourire et dit : « Mhh... Il semble que mon travail se rappelle à moi... Je suis navré, je vais devoir y aller… ». Il redresse le visage et termine son café de quelques gorgées rapides mais silencieuses. Il repose sa tasse et lui dit : « Merci pour cet agréable moment ». Il lui offre un sourire doux et dit : « J'espère vous revoir très vite ». Il sait où la trouver. Il se lève et lui dit : « Passez une douce soirée, et soyez prudente en rentrant chez vous ». Il s'incline respectueusement et va vers le comptoir pour payer leurs deux commandes, et sourit à la serveuse qui lui souhaite une bonne soirée avant de s'éclipser. Sans lui donner son numéro et sans lui laissez l'occasion de lui donner le sien. Il sait où la trouver, n'est-ce pas ? Et Tian n'aime pas réellement cette façon de faire. Il aime que les choses prennent leur temps, que les âmes se fraient un chemin dans les esprits petit à petit. Et que le hasard y mette un peu du sien, comme ce soir d'ailleurs.




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Mar 17 Mar - 23:32
La conversation est agréable et Mi Ran se livre un peu sur elle même, tout comme Tian n'émet pas vraiment d'hésitation en lui répondant. Elle hoche doucement la tête lorsqu'il lui fait remarquer combien c'était une chance de pouvoir compter sur sa famille. Oh que oui, il n'imaginait sans doute pas combien il avait raison en vue de l'histoire, qui l'avait poussé à déménager. La jeune femme ne pourrait se résoudre pour le moment à retourner au Japon, même si cela signifiait ne plus voir ses parents. Ce serait triste bien entendu, mais ils trouveraient d'autres moyens. Ou peut être que cela irait mieux pour elle à ce moment là, elle n'en savait rien après tout. Et ce n'était que des suppositions sur un état d'esprit encore trop actuel. Cependant, la directrice resta silencieuse une seconde, puis une autre, à la question du vampire. Bien sur, sa boutique était importante et les quelques amis qu'elle s'était fait aussi. Mais, ce n'était pas ces raisons là qui la poussaient à choisir la Corée.

- C'est pour une raison bien plus personnelle..

Elle ne se sentait pas d'en expliquer plus au brun et Mi Ran baissa un peu les yeux en signe d'excuse. La jeune femme adorait sa famille et ce ne serait en rien un choix facile en effet, mais elle n'en était pas encore là. Ils avaient encore pas mal de temps devant eux avant que cela n'arrive. Mais, ils finissent par changer de sujet et elle se détend de nouveau. Ils parlent voyage et elle lui confie qu'à choisir, elle voudrait aller en Irlande. Ses paysages semblent si beaux, cela la fait rêver et si un jour elle se sentait, alors surement qu'elle s'y rendrait. Apparemment, Tian a déjà visité ce pays et c'est avec des étoiles dans les yeux que la jeune femme le regarde.

- Vous en avez eu de la chance de pouvoir vous y rendre.. J'imagine assez bien combien ce devait être fabuleux d'être là bas.

Le vampire en face d'elle continue de lui répondre, Mi Ran apprenant alors qu'il lui fallait une plus grande quantité d'alcool pour que cela fasse effet. C'était intéressant à savoir, même si elle ne comptait pas essayer de le faire boire jusqu'à le rendre ivre bien entendu ! Puis, il répond avec honnêteté en lui disant qu'il mordait rarement et uniquement lorsque la personne concernée était d'accord. Devait elle le croire sans preuve ? Oui, il n'avait pas l'air d'être ce genre de personne à mentir pour se protéger. Enfin, c'est ce qu'elle s'imaginait en tout cas.

Le sujet de l'alimentation fut abordé et Mi Ran annonça ce qu'elle préférait et ce qu'elle aimait le moins. Bien qu'elle ne soit pas du genre difficile et qu'elle se refuse à gâcher lorsqu'on l'invitait par exemple. Si elle pouvait éviter les coquillages, alors c'était un plus. Le goût autant que la texture lui déplaisait énormément. Cela la fit sourire d'entendre que Tian aimait aussi les ramens, appréciant également les nouilles japonaise. C'était un peu différent entre la Corée et le Japon, mais les deux lui plaisait maintenant. Hochant un peu la tête pour montrer qu'elle était d'accord avec cela, ils changèrent une nouvelle fois de sujet. La jeune femme un peu curieuse sur ce qui pouvait bien lui manquer depuis qu'il était immortel. Ce qui pouvait être son plus gros manque de sa vie humaine. Un instant de silence se fit sur la table, le vampire semblant réfléchir. Elle ne peut s'empêcher de se demander à quoi il pense et elle le regarde avec une certaine intensité. Avant d'avoir finalement sa réponse.

- Ce doit être difficile de ne pas pouvoir réellement offrir la vie et sans doute plus encore de voir toutes les personnes connues mourir les unes après les autres..

Surtout en tant d'années.. Elle compatissait sincèrement, sans pour autant avoir l'air de s’apitoyer non plus. Pourtant, Tian ajoute autre chose et cela fait sourire Mi Ran. Se consacrer à faire le bien plutôt que de se morfondre sur ses regrets ? C'était une bonne idée en effet. Le silence ne dure pas longtemps alors que le vampire finit son muffin. Pas le temps de reprendre la conversation, son téléphone se fait entendre et le regard de la jeune femme se tourne vers celui ci. Peut être devrait elle demander son numéro..? Mais, oserait elle au moins le demander ?

- J'ai passé un très bon moment aussi en votre compagnie.

Le vampire est déjà en train de se lever, la saluant avant de se rendre vers le comptoir. Mince, elle devait se dépêcher un peu. Remettant son ordinateur dans sa pochette et sa veste sur le dos, elle rejoint la serveuse. Mais, celle ci lui apprend que l'homme l'accompagnant avait payé pour eux deux. Après un remerciement, Mi Ran se presse vers la sortie pour essayer de le rattraper. Pourtant, il faut croire qu'elle a prit trop de temps à remballer ses affaires, parce qu'il n'est déjà plus là.. Ou trop loin dans la rue pour ses yeux. Un petit soupir quitte ses lèvres et elle vient refermer son manteau doucement en continuant de regarder dans les passants. Ses épaules s'affaissent un peu et finalement, la jeune femme prend la direction de sa maison. Les mains dans ses poches de manteau, son esprit divaguant bien loin de la rue qu'elle remontait..




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