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Gang de chatons en action ▬ Yuan
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Dim 19 Jan - 21:36
Comment Tian s'est retrouvé là ? Impossible de vraiment le savoir. Il était à la librairie fouinant dans les étagères de nouveaux ouvrages qu'il ne connaissait pas encore. Le chinois s'est égaré dans les rayons, passant de l'un à l'autre sans bouder aucun d'entre eux. Des romans policiers aux romans historiques, aux ouvrages scientifiques, Tian étudie les livres un part un, s'y plongeant sans difficulté pour découvrir les résumés. Après avoir trouvé deux ouvrages promettant plusieurs heures de lectures passionnantes, Tian a quitté la librairie dans le but de rejoindre un groupe de travail en lien avec la série de conférences à laquelle il est venu assister à Séoul. Mais sur la route, son attention a d'abord été attirée par une jeune femme en difficulté avec quelqu'un d'insistant. C'est donc avec un naturel désarmant qu'il s'est avancé pour secourir la jeune femme : un bras glissé autour de son épaule, un sourire tendre et quelques mots doux appuyés d'un regard mauvais à l'envahisseur. Gêné, décontenancé, l'homme s'est excusé et s'est éloigné. Aussi tranquillement qu'il est arrivé, Tian s'est incliné poliment et a pris congé. Homme d'un autre temps, il s'est éloigné un peu trop galant. Et très vite, c'est par un miaulement faible que son attention a été attirée. Dans une ruelle. Il s'apprêtait à passer son chemin sans s'arrêter. Mais finalement, il est entré dans cette ruelle. Il lui a fallu un moment pour finalement comprendre qu'il n'aurait d'autre choix que d'ouvrir la poubelle. Difficile de se résoudre à faire ça, même pour quelqu'un ayant déjà pris des vies et s'étant déjà retrouvé couvert de sang. Mais les poubelles et autres saletés du genre ne lui plaisent pas outre mesure. Il a soupiré et ouvert le couvercle pour trouver un carton. Et cette fois, il l'a parfaitement entendu : un autre miaulement venant du dit carton. Il l'a sorti, et une fois posé au sol a découvert quatre chatons. Un nouveau soupir a franchi les lèvres du chinois, presque en train de regretter de s'être attardé. D'avoir fait confiance à son ouïe. Il fait craquer sa nuque.

Sortant son portable pour trouver un vétérinaire, il a découvert avec un certain agacement que tous ceux du quartier étaient fermés. Mais son attention a été attirée par une autre boutique. Un bar à chat. Voilà comment il s'est retrouvé là. À attendre qu'une jeune femme revienne avec les chatons pour lui expliquer quoi en faire jusqu'à ce qu'il ne puisse les déposer chez un vétérinaire. Tranquillement assis au bar, prévenant son groupe de travail de l’imprévu, un chat saute subitement sur le tabouret à côté du sien. Et monte sur ses genoux. Tian n'a rien contre les animaux, il n'est simplement pas très habitué. L’animal réclame des caresses qu’il lui fournit maladroitement. Tian le regarde septique. Vraiment. Il n’est pas fait pour ça. Il bascule sa tête en arrière en soupirant à nouveau. Autour de lui, il y a des gens qui s’amusent, tentent de faire jouer les chats, y compris ceux qui sont un peu plus timides ou discrets. Mais lui ne sait absolument pas. « Vous n’avez pas l’air très habitué… ». Voilà la femme qui revient avec le carton. Tian hausse les épaules se contentant de répondre : « Ce n’est que pour une nuit. Avec des instructions claires, je devrais m’en sortir. Le vétérinaire se chargera d’eux demain matin ». Subitement, Tian a un doute. Il la regarde et demande : « Evidemment, il ne va pas les euthanasier, n’est-ce pas ? ». La jeune femme ne peut malheureusement pas lui assurer. Et le voilà qui doute un peu. Il écoute les consignes qu’elle lui donne et surtout récupère le matériel qu’elle lui donne. Puis, elle ajoute : « Je suis désolée, mais vous ne pouvez pas rester. On ne peut pas prendre le risque de contaminer nos pensionnaires ». Il acquiesce, et après avoir payé le matériel, le temps et les conseils avisés de la jeune femme. Il quitte les lieux avec son carton et le sac de matériel dans les mains. Les chatons sont revigorés par les soins qu’elle leur a apportés et couinent joyeusement dans leur boite : « Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? ». Il bascule la tête en arrière avec un râle rauque de protestation. En réalité, ce sont plutôt les chatons qui sont mal tombés. Il ne saura jamais s’en occuper. Il reste là, devant devant le bar à chat, incapable de bouger, convaincu qu'il les pousse vers une mort certaine.



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Fan Yuan
Vampire | Membre du Conseil des Cinq
Fan Yuan
Feat. : Huang Zitao
Âge : 1800 ans quoi que 31 de son vivant
Statut civil : Célibataire
Classe sociale : Très riche
Occupation : Membre du Conseil des Cinq et propriétaire de la Lanterne Bleue
Taille et poids : 1m85 pour 64kgs.
Gang de chatons en action ▬ Yuan GrayBriskJenny-max-1mb
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Pseudo : MyPandaa
Autres comptes : Jang Ahn Jae, Fan Evelyn, Zhao Ming Yue & Lee Min Ki
Mar 21 Jan - 9:14


Yuan avait eu à faire et c’est ce qui l’avait conduit aux abords du cimetière de Séoul. Si l’affaire n’avait pas été aussi importante son lieu de rendez-vous aurait vraiment fait tourner le tout au comble du cliché et du ridicule. Mais le contact de Yuan avait insisté et c’est donc debout devant la tombe d’un sombre inconnu qu’ils s’étaient entretenus. L’air ambiant était humide et parce qu’ils étaient au fin fond du cimetière, dans la partie la plus ancienne, le décor avait un côté glauque qui n’aurait échappé à personne. Mais la conversation avait été productive et si tout était loin d’être réglé, des décisions avaient été suggérées, d’autres prises… Des accords tacites et pour le moment verbaux à propos de choses qui n’étaient pas pour toutes les oreilles, en lien avec sa place au sein du Grand Conseil. Yuan prenait son rôle très au sérieux et même plusieurs minutes après avoir quitté son rendez-vous et les allées austères du cimetière, le vampire de presque 2000 ans affichait toujours un air concentré.

A se focaliser ainsi sur ses pensées, il aurait presque pu rater la présence de l’autre vampire. Presque pu passer droit devant lui sans s’arrêter, sans réaliser que soudainement, le sortant des réflexions toutes modernes et très « présentes » de sa dernière conversation, un vent venu du passé avait soufflé.

C’est sa voix qui lui avait fait relever la tête. Après 300 ans on aurait pu croire qu’il l’aurait oublié mais il n’en était rien. Et surtout pas après avoir passé un millénaire et demi à l’entendre. D’ailleurs, quoi que sa coupe fût plus moderne et sa tenue bien plus actuelle, Tian n’avait pas tellement changé. Il avait le même profil sûr, le même teint clair, les longs cils noirs… Ils avaient eu ensemble d’interminables conversations sur la place des vampires dans le monde, sur le sens des batailles et plus largement des guerres. Tian avait toujours été un optimiste. Du genre de ceux qui ont confiance et espoir en l’humanité même s’ils pouvaient parfois l’admettre défaillante. Disons que leurs avis à ce sujet n’avaient pas toujours convergé mais qu’ils étaient parvenus à se respecter.

« Tian ? »

C’est évident que la surprise doit être mutuelle. Yuan s’approche et son regard descend sur la boîte que son très vieil ami tenait dans les mains sans s’y attarder au départ, revenant rapidement à son vieux frère d’armes.

« J’ignorais que tu étais en Corée. »

Une part de Yuan éprouvait un vif plaisir à le voir ! Une autre était teinté de davantage de nostalgie. Ça le ramenait forcément à Jian Min. A ce fils qu’il avait engendré non pas de manière biologique mais néanmoins importante. A tout ce qu’ils avaient traversés tous les trois et même avait ça lorsqu’ils n’étaient qu’une poignée combative. Rien que d’y songer ses muscles lui brûlaient encore d’avoir supporter le poids de son épée des heures durant dans des écharpées brutales et sanglantes. Disons qu’ils avaient donné la mort souvent et qu’ils avaient aussi été sa cible, même si leur condition leur avait épargné la tombe.

« Tu es ici depuis longtemps ? Seulement de passage ? »

Son regard en amande va cette fois à la boutique derrière Tian. Un « Cat Café » … Et en revenant à son vieil ami, il constate :

« Tu as toujours eu des lubies étranges. »

Il en revient donc à la boîte, ne pouvant ignorer les miaulements qui s’en échappent, pas plus que la panoplie d’objets que Tian se traînait à présent.

« Mazel tov. On dirait que tu es devenu papa. »

Un léger sourire vient alors malgré tout étirer ses lèvres. Ses mains reviennent s’enfoncer dans les poches de son trois-quarts noirs alors qu’il se renseigne :

« Où est-ce que tu loges ? »

Et d’expliquer ensuite :

« J’ai un commerce à Jongno-gu. Un bar sans le côté négatif que ce mot suggère. »

En tout cas pour lui quoi… Mais Yuan pouvait rester très vieux jeu sur certaines choses et il n'avait jamais beaucoup aimé les lieux réellement bruyants ! En revanche de fait :

« Ça s’appelle la « Lanterne Bleue ». »

Il comprendrait sûrement vite pourquoi s’il y passait ! Yuan l’y invite d’ailleurs :

« Tu devrais passer à l’occasion. »

Et de finalement taquiner une dernière fois à propos du paquet qu’il avait entre les mains :

« Tu m’expliqueras ce que tu as fait d’autre qu’avoir adopté une portée de chatons ces trois-cents dernières années… ! »





Fan Yuan
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Ven 24 Jan - 17:36
Une voix le tire de ses lamentations. Le chinois redresse la tête pour se tourner vers l'autre chinois. Même les yeux fermés et privés de ses autres sens il n'aurait eu aucun mal à le reconnaître. Tian pose son regard sur Yuan, le détaillant avec une certaine curiosité. Ses traits sont les mêmes. Le vampire n'a pas changé. 300 ans sans le voir et pourtant, ils sont à nouveau face à face. Il faut croire que le destin semble vouloir les réunir. Un sourire étire ses lèvres alors que Yuan prend à nouveau la parole. Effectivement. Sans contact entre eux, chacun a vaqué à ses occupations, sans prévenir les autres. Tian a beaucoup bougé pendant ces trois cents longues années. Et il doit avouer que lui non plus ne s'attendait pas à retrouver Yuan ici. « Et moi donc ! Yuan quelle bonne surprise ! ». Tian est sincère. Si le visage du Yuan le ramène quelques siècles en arrière, au milieu de mauvais souvenirs, il y en a aussi de nombreux qui sont bons et positifs. Notamment de leurs multiples journées passées à débattre de mille et un sujets. Et si les deux vampires n'étaient pas toujours d'accord, l'un et l'autre s'enrichissaient de bien des points de vue. Yuan lui demande depuis combien de temps il est là, et combien de temps il compte rester. Avant de constater l'endroit où il se trouve puis d'ajouter un commentaire qui le laisse perplexe et sidéré. Tian le regarde. Reste silencieux avant de rire. « Bon sang Yuan. Toi plus que n'importe qui d'autres tu devrais être inquiet de les savoir avec moi ». Si Tian ne déteste pas les animaux, il n'a jamais montré de réels talents à savoir les entretenir. Beaucoup trop occupé à poser des questions ou à tenter de façonner le monde selon ses idées trop idéalistes. Non, les animaux étaient plutôt du goût de l’autre chinois.

Alors évidemment, Tian réagit vite à l’occasion qui s’ouvre devant lui. Son esprit réfléchit déjà à diverses stratégies. Quatre chatons à faire adopter et Yuan tombe justement sur lui ce soir. Si ça n’est pas un signe, alors Tian ne sait pas ce que c’est. Yuan ne le sait pas encore mais l’un de ces foutus chatons finira sa vie à ses côtés. Mais d'abord, il répond : « Je suis là depuis deux semaines environ. Et je resterais probablement quelques mois. Peut-être plus, qui sait ? Je loge dans le quartier de Jongno ». Il marque une pause en disant : « Et ne critique pas mes lubies étranges, parce que j'aurais très bien pu les laisser dans la poubelle dans laquelle ils étaient ». Ce qui ne serait pas du tout son genre s'il avait s'agit d'un bébé humain. Mais concernant les chats... il ne comprend même pas qu'il ne se sente pas la volonté de les déposer chez le premier vétérinaire venu sans se soucier réellement de leur sort. Peut-être devient-il encore plus gentil en vieillissant. Ce qui n'est pas réellement bon signe.

Mains dans les poches, Yuan lui explique ensuite avant même qu'il n'ait pu retourner la question qu'il a un commerce dans ce quartier justement. Un bar. Et le nom le fait tout de suite réagir, puisque Tian est déjà passé plusieurs fois devant. Il lui propose même d'y passer. Pour lui expliquer à quoi il a occupé ses 300 dernières années. Tian gonfle les joues à l'évocation de l'adoption. « Ah non non non ! Hors de question que je les garde ». Tous. Il a failli le dire. Mais il ne le dit pas. Tian regarde Yuan et s'approche de lui : « Il faut savoir reconnaître quand une bataille est perdue d'avance et tu as toujours bien plus doué que moi pour prendre soin des animaux ». Il soulève un peu le couvercle du carton et dit : « Regarde les bien Yuan, je suis sûr que l'un d'entre eux serait parfait pour te tenir compagnie ». Il sourit malicieux en regardant son ancien compagnon d'arme. Le voir ici lui rappelle à quel point la Chine lui manque. Il faut bien le dire. Même s'il n'a pas quitté son pays depuis longtemps, il reste toujours une partie de lui qui s'attarde là-bas. Dans la boite, deux des chatons se relèvent et se dressent sur leurs pattes arrières pour tenter une percée, curieux de voir ce qui se trame à l'extérieur. Comme un appel à l'adoption et quelques petites suppliques bien attendrissantes à base de « miou » très aigus et de petits yeux penauds. Tian félicite mentalement les créatures de Satan de participer à son plan. A l'évidence, ils ont compris qu'ils avaient tout intérêt à fuir pour leur propre survie. Ces créatures ont donc un instinct de survie assez développé. Tian est surpris mais satisfait de le découvrir. Tian a des milliers de questions à poser à Yuan. Notamment sur sa présence en Corée et sur son établissement. Mais il tente d'abord sa chance avec les chatons.




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Fan Yuan
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Fan Yuan
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Lun 27 Jan - 8:45


Tian s’éclaire… Mais il avait toujours été comme ça… A la fois sérieux et positif. Souvent Yuan s’était demandé ce qu’il faisait dans l’armée. Et tout aussi souvent, il s’était dit qu’au milieu du chaos il fallait sûrement des hommes comme lui, en fait. Au milieu de tous les empereurs dont ils avaient soutenu la cause, Yuan s’était souvent dit que Tian, s’il avait été l’un d’eux, aurait pu régner longtemps et offrir au peuple quelque chose de nouveau. Mais leur classe sociale en avait décidé autrement et bien sûr leur mort aussi…

« Au contraire, moi plus que n’importe qui d’autres je sais qu’ils sont entre de bonnes mains. »

Il pouvait bien se faire croire qu’il serait incapable d’en prendre soin… La vérité c’est que Tian avait toujours été celui qui était le plus à l’écoute et le plus attentif aux autres. Bref. Tian logeait à proximité de son commerce et puisqu’il y était depuis déjà deux semaines, il était étonnant en soit qu’ils ne s’y soient pas croisés ! Encore que Yuan sortait peu en ce moment, d’autant que la ville ne semblait plus aussi sûre depuis cette affaire qui avait défrayée la chronique… Celle de cette femme retrouvée crucifiée, ni plus ni moins. L’histoire était glaçante.

« Je ne crois pas que tu aurais pu les y laisser. Te connaissant tel que je t’ai connu en tout cas tu aurais ressassé des heures avant de revenir ici tôt ou tard pour les récupérer. Disons juste que tu as gagné du temps en le faisant immédiatement. »

Et même si son vieil ami ne comptait visiblement pas les garder, il se doutait qu’il n’irait pas non plus les noyer dans la baignoire. Quoi qu’il en soit le ton entre eux était très détendu. On n’aurait pas cru qu’ils puissent se retrouver aussi simplement pour bavarder comme si trois siècles n’avaient pas déjà passés. Ça allait tellement vite…

Yuan sort une main de sa poche, la levant pour venir la poser presque dans le carton. Les chatons les plus aventureux viennent déjà chercher caresses et attentions… Et Yuan esquisse un sourire.

« Pourquoi pas, finalement ? »

En ce moment il était un peu disposé au changement. Ça ne durerait pas, Tian tombait bien sûrement ! Il referme les doigts sur la peau du cou d’un des chatons, le portant à hauteur de son visage. Le petit se laisse faire, son beau regard félin posé sur lui et un « ronron » déjà régulier, semblable à celui d’un petit moteur, se faisant entendre. Il était noir comme la nuit si ce n’était d’une petite tâche qui lui barrait l’œil comme une cicatrice.

« Celui-là ? »

Mais d’ajouter quand même :

« Je n’ai rien pour l’accueillir chez moi. Tu devrais me l’apporter demain. »

Le chaton retrouve donc sa place dans la boîte et Yuan promet :

« Je ne changerais pas d’avis, rassure-toi. »

De toute façon Tian le connaissait n’est-ce pas ? Il était ce genre d’homme d’honneur qui n’a qu’une parole et tout ça.

« Rentrons, ça nous laissera le temps de bavarder. A moins que tu ailles quelque part ? »

Toutefois vu son chargement un crochet par l’endroit où il logeait ne pouvait pas lui faire de mal ! Ne serait-ce que pour se débarrasser un peu. Yuan revient enfouir ses mains dans son long manteau. Le froid ne le mordait pas -merci à ses gènes vampires- mais il était néanmoins sensible à ce dernier, peut-être dans un réflexe psychologique quelconque… En tout cas :

« Alors qu’est-ce que tu deviens ? Dans quoi est-ce que tu travailles à présent ? »

Tian avait toujours été un idéaliste… Et Yuan supposait que ça avait guidé ses choix de carrière. Ça ne voulait pas dire grand-chose cependant car peu de personnes auraient compris qu’il devienne propriétaire d’un bar par exemple ! C’était comme Xiao Ming, lui-même ne l’aurait pas imaginé dans l’agro-alimentaire et pourtant il y avait fait fortune à ce que l’on dit. D’ailleurs à ce propos :

« Tu as eu l’occasion de croiser Xiao Ming ? »

L’intérêt dans sa voix était tout sauf feint et prouvait sûrement à lui seul que dans son cas il n’y avait eu aucune nouvelle, hélas…

Spoiler:





Fan Yuan
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Dim 2 Fév - 22:34
Evidemment, Yuan n'entend pas les choses comme Tian les lui présente. Ce qui n'est pas forcément anormal. Après tout, Tian sait bien la façon dont il est perçu par ses compagnons d'arme. Par le monde entier en réalité. Trop doux pour ce monde. Trop bienveillant pour un monde qui est obscur. Entouré d'ombres. Rempli de dangers et de complots. Et il ne croit pas une seule seconde que cela soit vrai. Même si il y a tout de même de grandes chances que Tian ne soit pas la personne idéale pour s'occuper de chatons. Un ou plusieurs. Des animaux courant partout, réclamant de l'attention et une certaine stabilité qu'il n'était pas bien sûr de pouvoir avoir. Cela fait bien longtemps qu'il n'a pas eu à s'occuper d'un autre. Plus que quelqu'un à soigner ou à conseiller. Plus que quelqu'un à fréquenter quelques semaines. Peut-être doute-t-il de sa capacité à prendre soin d'un autre être vivant. Il regarde Yuan tout en conversant avec lui. Il répond d'ailleurs à la menace de la poubelle. Il y a un moment de silence et finalement, Tian ne peut s'empêcher de rire. Bien sûr, il sait que son ami a raison. Il ne peut pas s'empêcher de sauver ceux qui en ont besoin. Humains, vampires ou animaux. C'est dans sa nature. « Oui, surement... Mais les sauver ça ne veut pas dire savoir s'en occuper. Est-ce que tu te rends compte du nombre de personnes que je passe mon temps à énerver ? ». Parce que oui, poser des questions, vouloir la paix, déranger des politiques existantes, essayer d'influencer les ordres sociaux établis, cela froisse souvent des gens, n'est-ce pas ? D'une certaine façon, il sait bien que personne ne viendra égorger un chat pour lui faire peur. Mais lui pourrait bien mourir. Qui alors prendrait soin d'eux ? Tian se fiche bien des dangers que ses questions et idéaux représentent pour lui. Mais il ne peut pas exposer quelqu'un d'autre. Ou s'engager dans quelque chose qu'il ne saurait promettre. Peut-être est-ce aussi pour cela qu'il ne s'engage dans aucune relation sérieuse. Il a bien quelques amis, mais rien de plus. Il retient son soupir.

Mais Yuan se laisse convaincre et s'approche du carton. Il regarde les chatons dans le carton, les examinant d'un regard et en sort un du carton pour l'observer. L'animal ronronne déjà, alors même que la position n'est pas forcément le plus confortable. Il le remet cependant dans le carton et il dit qu'il aura besoin d'acheter du matériel. Tian acquiesce un peu. Il a de quoi s'en occuper là, mais devra aussi aller acheter un peu de matériel supplémentaire pour survivre. Avant la fin de la nuit. Ou se faire livrer dans la matinée ce dont il a besoin. Il connait assez bien Yuan pour savoir qu'il tiendra parole. D'ailleurs il dit : « Je sais. Et celui-là a beaucoup de chance ». Yuan est sans doute la personne la plus fiable et la plus adaptée pour s'occuper d'un chaton. Et lorsqu'il propose de rentrer, Tian acquiesce. Il dit : « Non, non je pensais les ramener chez moi ». Après tout, maintenant qu'ils sont en dehors de leur poubelle, ils ont le droit à un peu de confort. Tian se met en route tandis que Yuan remet ses mains dans ses poches. Il prend la direction de leur quartier et de son propre appartement. Il lui pose deux questions. Puis une troisième. La dernière lui fait tourner la tête un peu surpris. Il commence par dire : « J'ai troqué nos armes pour de bons vieux livres. Des cours. Des universités. Histoire de pouvoir faire quelque chose de positif ». Il hausse les épaules et dit : « Je fais beaucoup dans le médico-social. Il paraît que je suis docteur même mais je ne sais pas tellement si je soigne mieux les corps ou les âmes ». Parce qu'il passe autant de temps à écouter les autres qu'à les soigner. Et qu'il n'utilise pas toujours la médecine moderne. Ou alors qu'il fait des alliances entre médecine chinoise ancestrale, médecine moderne et techniques modernes de soins alternatives. Il regarde Yuan persuadé que cela ne surprendra pas l'autre vampire. Et lui d'ailleurs questionne : « Un bar ? Vraiment ? ». Il s'engouffre dans une rame de métro. Pas son moyen de transport préféré, mais c'est plus rapide que la marche.

Une fois dans la station, il se dirige vers le quai qui retourne vers leur quartier. Puis, il monte dans un métro lorsqu'il s'arrête à leur hauteur. Il se trouve un coin où il ne gênera pas trop avec son fardas puis regarde Yuan. La façon dont il a posé sa question, son ton et l'attente semblant contenue dans ses paroles l'étonne. Il dit : « A peine plus de quelques lettres. Rien de très concret. Et je suis assez surpris, je pensais qu'il t'en donnerait plus qu'à moi. Qu'il viendrait te voir de temps à autre ». Rien dans ce qu'il dit ne pourrait laisser penser qu'ils sont tous les deux aussi âgés. Un ami étudiant ayant déménagé. Un frère ou un cousin. Mais Tian est surpris, effectivement. Et inquiet du coup. Leur troisième compère n'a jamais été le plus stable d'entre eux. Et subitement, Tian s'inquiète un peu de la façon dont il a pu occuper ses trois derniers siècles. Le métro s'arrête à une station et change de ligne. Une fois à bon port, il sort du métro et une fois à l'air libre, inspire une bouffée d'air en disant : « Voilà bien une étrange façon de voyager. Sous terre ». Il grimace un peu. Ce n'est pas son ivention favorite, il doit bien l'avouer. Mais le fait est qu'il est tout de même pratique et rapide de prendre un métro et d'aller où bon leur semble dans les villes en quelques minutes. Loin est l'époque où ils devaient préparer des chevaux. Il ne leur faut pas plus de quelques minutes pour arriver à l'immeuble de Tian qui après s'être un peu tortillé pour attraper ses clés, entre et tient la porte du pied pour que Yuan entre dans le hall. Ils montent et une fois devant sa porte, il ouvre et laisse l'autre vampire entre chez lui : « Bienvenue chez moi. Fais comme chez toi Yuan ». Une fois tous les deux à l'intérieur, il pose le carton et le sac. Tout en se redressant, il fait rouler ses épaules et se débarrasser de sa veste : « Je te sers quelque chose ? ». Il regarde le vampire, avant de regarder le carton. Qu'est-ce qu'il va faire de ces chatons ?




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Jeu 6 Fév - 16:24


« Je crois surtout qu’avec le recul de penser ce genre de chose, c’est le premier pas vers une adoption responsable ! »

Savoir se remettre en question, ne pas prendre pour acquis que ce sera facile. Il ne fallait pas tomber dans l’excès bien sûr et peut-être que Tian en était rendu là… Mais sinon, douter un petit peu c’était un bon garde-fou. En tout cas les bons mots de Tian amènent un bref petit sourire sur ses lèvres. Il n’avait jamais été avar de bons mots celui-là. En fait, il n’avait jamais été avar de mots, tout simplement. Yuan lui avait parfois envier cette aisance, surtout lorsqu’il devait dealer avec Xiao Ming ! Mais il avait ses propres forces lui aussi… Et Yuan savait le garder la à l’esprit au moins.

Quoi qu’il en soit ils prennent le chemin de l’appartement de Tian de manière tranquille, relativement peu sensible au froid hivernal de ce mois de décembre. Les petites bêtes étaient à l’abris, au moins le temps de rentrer, et eux faisaient l’exercice difficile de résumer en quelques mots trois siècles d’existence. Le pire c’est qu’ils y parvenaient sans même se forcer !

« Docteur ? Tu as une spécialité ? »

Ça ne l’étonnait pas beaucoup que son aisance à bavarder soit l’un de ses talents d’Ingres, au passage ! Il avait toujours pensé -et aujourd’hui plus que jamais- qu’il ferait un grand orateur. Mais là il radotait dans ses propres pensées.

« Ça te ressemble bien de t’être tourné vers un domaine de ce genre. Tu as toujours eu le souci des autres. Et une vision de la justice sociale très aigue. »

Plus que lui en tout cas. Mais Yuan avait toujours plus été guerrier que Tian ! Quant à son bar il hoche positivement la tête.

« Oui, c’est venu sans crier gare et puis… Je m’y suis fait je suppose. J’aime cet endroit. »

D’ailleurs, taquin :

« Tu serais fier : les lieux sont réputés pour être un terrain neutre. Personne n’en vient jamais aux mains dans mon établissement. Evidemment la punition est dissuasive… »

Et à ce sujet, Tian serait peut-être moins fier… ! Mais il n’allait pas tendre non plus le bâton pour se faire battre.

Tian n’a en tout cas pas de nouvelles fraîches à propos de Xiao Ming. Néanmoins il en avait eu et c’était toute une différence avec lui-même, quoi que Yuan soit bien moins surpris que l’autre vampire.

« Je suppose que c’est l’adolescence à l’échelle vampirique. »

Il esquisse un sourire mais c’est sans joie. Plein plutôt d’une certaine forme de lassitude. Au moins Tian était quelqu’un avec qui renouer le contact était facile et ce soir ça compensait un peu son amertume. S’il l’en remercie ce n’est toutefois que dans sa tête pour le moment.

« La dernière fois que je l’ai vu c’est lorsque nous nous sommes séparés. La dernière fois que je lui ai parlé aussi. »

Xiao Ming avait ensuite littéralement disparu de la surface de la terre. Yuan avait cherché un peu, avec ses moyens qui n’étaient pas non plus ceux d’un Interpol ou d’un Big Brother… Mais il n’avait pas trouvé trace de son fils.

« Mais je suis soulagé s’il t’a écrit. »

Ça voulait dire qu’il était toujours vivant malgré tout. Yuan esquisse un nouveau petit sourire à propos du métro, acquiesçant. Et pour reprendre sur le ton de la plaisanterie il ajoute même :

« Mais c’est moins pire que les bateaux. »

Yuan avait toujours détesté la mer ! Pas l’eau de manière générale hein… Plutôt les espaces marins avec une vie potentielle sous la surface. Yuan adorait sa baignoire autant qu’il détestait les lacs et les océans. Il ne voulait pas naviguer et soldat il avait déjà fait faire de sacrés détours au groupe pour éviter un passage sur l’eau.

« Et j’aime assez prendre l’avion. Pour aller en Chine, quelques fois d’ailleurs. »

En fait, à chaque fois qu’il le prenait, c’était pour ça. Il avait toujours été un peu chauvin et ça restait une partie de lui, qu’importe depuis combien de temps il était en exil.

Ils arrivent toutefois à l’appartement de Tian, un endroit confortable, accueillant. Lui ça lui avait pris plusieurs années avant de se mettre réellement à la déco. Aujourd’hui encore il ne se sentait chez que… Chez lui justement. Tian s’était très rapidement acclimaté en comparaison.

Yuan retire son manteau pour le déposer dans l’entrée puis ses chaussures qu’il laisse dans le sens du départ… Et finalement il décline la proposition quoi qu’il convienne :

« Rien, à moins que tu n’ais un bon alcool de riz. »

Dont il avait toujours été très friand !

« Je dois reconnaître aux coréens qu’ils ont le sens de l’alcool de riz d’ailleurs si tu ne l’as pas testé. »

Avec un pourcentage d’alcool pas mal plus élevé qu’ailleurs ! Et pour eux qui ne goûtaient guère à beaucoup d’ivresse, c’était un avantage, probablement.





Fan Yuan
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Sam 8 Fév - 15:43
« Aaaw responsable, tu sais bien que c'est mon deuxième prénom ». Tian bascule la tête en arrière, avant de la redresser et de le regarder en riant. Il a beau dire tout ce qu'il veut, Tian sait pertinemment qu'il sera mieux que la plupart des gens même s'il n'y connaît rien aux animaux. Il apprendra. Après tout, il adore ça, apprendre. Trois cent ans de liberté passées à apprendre et à découvrir ce qu'il avait manqué pendant qu'il était occupé à faire la guerre. Le vampire regarde son ancien compagnon et sourit un peu, une fois à nouveau calme. Yuan le connait sans doute trop bien. Mais ce n'est pas si grave. Lui et Xiao Ming sont ceux qui ressemblent le plus à une famille pour lui à présent. A quelques exceptions près qui lui tirent un léger sourire. Mais les voilà qui avancent et se retrouvent bientôt dans un métro pendant qu'il parle de la façon dont il a meublé ces siècles justement. Yuan lui pose une question et Tian sourit. « En médecine une seule, la médecine générale. Mais quelques autres en sociologie et en psychologie aussi ». Lui qui a toujours aimé se questionner sur les sociétés et les humains. Les mouvements de foules et les fonctionnements plus individuels. Il ne s'en sert pas toujours. Particulièrement, il ne se considère pas comme un thérapeute. Mais il reste à l'écoute et observe beaucoup les choses autour de lui. Pour tenter de trouver des solutions viables aux conflits qui opposent trop souvent les deux espèces. Il apprécie grandement les différents domaines médico-sociaux qu'il a pu découvrir. L'éducation, la santé, la culture, la sociologie et la psychologie notamment. Entre autres choses. « J'ai aussi cherché à en savoir un peu plus sur le commerce et l'économie, toujours utile pour avoir des fonds à investir dans des domaines plus humains ». Après tout, il faut bien trouver un peu d'argent pour financer des projets d'aide, n'est-ce pas ? Cet argent qu'il gagne, il ne s'en sert pas réellement pour lui-même. Son appartement n'est pas outrageusement luxueux. Il porte des vêtements de coupe modeste et se nourrit de façon raisonnée. Il ne surconsomme pas, préférant allouer son argent à des choses plus importantes. Yuan lui dit que ça lui ressemble bien. Et Tian ne peut qu'incliner la tête avec respect. Effectivement. Il n'avait rien d'un monstre d'avidité et d'avarice. Non. Il a toujours eu envie d'aider les autres, même lorsque son boulot consistait à prendre des vies. Et il a sauvé un bon nombre de personnes innocentes tout au long de ces années. Un peu trop sans doute, créant quelques mécontentements parmi les gens au-dessus de lui. Il s'en est toujours profondément moqué.

Cela le surprend un peu de le retrouver dans un bar. Et Yuan lui dit que c'est arrivé sans crier gare. Il ajoute ensuite que c'est un terrain neutre. La fin de sa phrase lui tire un froncement de sourcil. Cependant, amusé, il lui demande : « Il t'est tombé dessus ? Pas trop douloureux ? ». Il est un peu moqueur. Mais cela n'est pas bien méchant. Comme si cela pouvait l'être. Tian a probablement raté quelques embranchements de caractère et ne dispose pas de la moindre méchanceté. Les seuls moments où il peut en démontrer sont calculés et absolument regrettés ensuite. Car Tian part du principe qu'il ne sert à rien de répondre à la violence par de la violence. Il ajoute : « C'est un excellente chose qu'il existe des lieux de rencontre neutre. Il nous en faudrait plus ». Le vampire continue à croire que la cohabitation entre les deux races est possible si chacun y met du sien. Malheureusement il reste de trop nombreux opposants à ce genre de vision. Il réprime un soupir et dit : « J'espère que tu ne tues pas ceux qui ne respecte pas la neutralité... La plupart des gens sont poussés par des émotions qu'ils ne comprennent pas totalement... ». La peur. La colère. De nombreux humains ont perdu des membres de leur famille à cause de vampires trop zélés. Tout comme les vampires perdent des amis à cause de chasseurs. Et ceux qui ne connaissent pas bien les vampires ont peur. Peur de ce qui de se dit. Peur de ce qu'on raconte aux informations. Il ne faut pas oublier qu'au-dessus des populations existent des hommes qui manipulent les foules comme ils le souhaitent pour obtenir ce qu'ils veulent. Il regarde Yuan. Tian sait qu'ils diffèrent sur certaines de leur méthode. Mais il n'a jamais réellement jugé son camarade qui est tout de même très mesuré et raisonnable dans la plupart de ses décisions. Contrairement à son fils vampirique.

Yuan ne semble pas avoir eu de nouvelles de celui-ci. Tian est assez surpris. Il s'attendait à ce qu'il en ait. Après tout, Xiao Ming et Tian n'ont jamais été réellement d'accord sur de nombreux sujets là où Yuan était plus nuancé. Un juste milieu entre les deux autres vampires de leur unité. Trois cent longues années sans la moindre nouvelle. Il dit : « Sacré crise d'adolescence... ». Malgré la gravité du sujet, un léger sourire passe sur ses lèvres. Il tente de le rassurer : « Je suis sûr qu'il va bien. Il a toujours été débrouillard... » il marque une pause et dit : « Il se cherche. Ce n'était pas chose aisé au milieu de nous deux... Avec nos idées déjà bien arrêtées sur le monde ». Il sourit un peu en tenant son carton. Tian peut comprendre que Xiao Ming ait eu besoin de prendre le large, de faire ses propres expériences. De se forger son avis sur les choses. Il redoute un peu ce qu'il a pu faire pendant tout ce temps, mais il sait également qu'il n'aurait pas pu l'emprisonner ou lui imposer ses idées pacifistes. Et une part de lui peut comprendre qu'on ne veuille pas cohabiter avec les humains. Même s'il ne l'avouera sans doute jamais. Une fois en dehors du métro, il lance un commentaire sur ce foutu moyen de locomotion inventé par les hommes et Yuan réagit rapidement. Cela tire un éclat de rire à Tian qui dit : « Absolument pas. Je ne pourrais pas être moins d'accord avec toi... Et les nombreuses heures de marche supplémentaire que tu nous imposais ». Il roule des yeux et dit : « Je le reconnais, l'avion est agréable ». Il sourit à l'évocation de leur pays natal. Bien qu'il ait beaucoup voyagé, Tian a également passé énormément de temps chez eux.

Une fois dans l'appartement qu'il loue depuis son arrivée, il pose le carton et il hésite à l'ouvrir mais finalement, le fait tout de même. Une fois débarassé de son manteau, il s'approche d'un bar alors que Yuan lui parle d'alcool de riz. Il sourit et dit : « Il semblerait oui. Je n'ai que celui-ci, on me l'a recommandé ». Il sort une bouteille et la lui montre. Pas le meilleur mais un alcool de très bonne qualité tout de même. La bouteille est toujours fermée. Il sort des verres et s'approche du canapé. Il n'a pas dressé de table. Une desserte pliable fait office lorsqu'il en a besoin. Mais en réalité, il ne cuisine pas beaucoup ici. Il adore mangé mais profite toujours des restaurants puisqu'il ne mange plus énormément de nourriture humaine. Il dépose les verres et la bouteille sur la table basse : « Sert toi, je vais m'occuper de les installer avant qu'ils ne saccagent tout ». Petits monstres déjà sortis du carton pour courir un peu partout, ensemble, parfois méfiant aux bruits qu'ils découvrent. Tian se saisit du bac de litière que la fille de l'association lui a donné et y dispose de la litière. Il l'a met dans un coin avec une petite gamelle qu'il remplit d'eau et une autre qu'il remplit de croquettes spéciales pour les chatons. D'après elle, ils sont assez vieux pour s'en sortir avec ces croquettes, et de toute façon, elle n'avait pas de lait maternisé. Il s'occupera de vérifier tout ça avec le vétérinaire. Il range le carton et le sac après avoir sorti quelques jouets du bar à chats et va se laver les mains avant de rejoindre l'autre chinois en disant : « Je les emmènerais chez le vétérinaire pour vérifier qu'ils vont bien. Cela te laisse un peu de temps pour te préparer à son arrivée ». Il s'installe à ses côtés, un peu lourdement et soupire : « On en a vu des choses toi et moi... Mais ça me dépasse toujours qu'on puisse déposer des chatons dans une poubelles ». Des chatons. Des bébés. Des cadavres.




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Fan Yuan
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Fan Yuan
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Lun 10 Fév - 14:05


Yuan s’était contenté d’un sourire amusé, sans autre forme de réponse inutile. Dans le groupe Tian avait toujours été le sage, lui le guerrier et Xiao Ming le rebelle. Il faut croire qu’avec le temps, au moins pour Tian et lui, les choses n’avaient pas tellement changé. Certes Yuan n’était plus guerrier mais il gardait une attitude qui pouvait parfois s’en rapprocher, avec une idéologie parfois un peu spartiate qu’un goût moderne pour le luxe et le confort commençait seulement à combler.

Tian de son côté s’était beaucoup plus diversifié que lui-même s’il avait globalement toujours tourné un peu dans les mêmes eaux. Le fait était que Yuan n’était pas surprit d’en apprendre plus sur ses spécialités. En fait, taquin, il constate :

« Je pense que j’aurais dû parier, j’aurais pu me faire un peu d’argent. »

Aujourd’hui ils ne seraient pas plus d’accord qu’à l’époque sur la place de l’homme dans l’organisation de la société. Et sur celle des vampires évidemment. Là où Yuan avait tendance à privilégier les leurs, Tian favorisait facilement les êtres humains, ne voyant que leur faiblesse, leur fragilité… Il avait toujours un peu été le saint patron des causes perdues. Ho oui, il l’avait imaginé souverain… Mais pas le sien ! Ça aurait été trop dur de le suivre, de croire dans tous ses combats. Bref.

Il se contente de lever les yeux au ciel à la plaisanterie à propos du bar, se contentant de prendre l’approbation de son vieil ami à propos de ce qu’il avait fait de la Lanterne Bleue. Mais lorsqu’il lui présente le revers de la médaille, Yuan prévient :

« Je n’aimais pas tes sermons à l’époque et je ne les aime pas davantage aujourd’hui, Tian. »

Et comme à l’époque toujours ils pourraient bien en parler… Mais il y avait peu de chance que Tian lui fasse changer d’avis.

« Tu as choisis de croire que ce qui faisait bouger les hommes c’était leur cœur. J’ai choisi de croire que la peur et l’instinct de conservation donnaient un meilleur résultat. »

Quant à la crise d’adolescence de son fils, Yuan arque un sourcil, d’abord sans répondre là encore. A l’âge qu’avait Xiao Ming on ne pouvait plus vraiment parler de crise d’adolescence, si ? Il opine néanmoins à propos de sa débrouillardise, convenant facilement de ça.

« Il avait lui aussi ses idées bien arrêtées sur le monde. Tu devrais arrêter de le voir comme un enfant. »

Lui le prenait pour un adulte même si Xiao Ming aurait toujours une place privilégiée qui comportait plus de passe-droits et de tendresse que n’importe qui d’autre chez Yuan.

En revanche lorsqu’il est question des détours initiés par Yuan, ce dernier se permet un petit rire bas. Avec le recule il reconnaissait lui-même qu’il avait un peu abusé mais bon… Il haïssait vraiment ça. C’était une forme de phobie sûrement ! De la thalassophobie, quelque chose comme ça.

« Ça ne vous a pas tué, note bien. »

Et au moins pour l’avion ils parvenaient à se mettre d’accord. Yuan s’approche de son vieil ami le temps de récupérer la bouteille qu’il lui montre, venant en lire l’étiquette en premier lieu. C’était une marque populaire, quelque chose de bon du milieu de gamme.

« Ce sera parfait. Je te ferais goûter quelques petites choses lorsque tu passeras à la Lanterne Bleue. »

Pour l’heure de toute façon ils n’auraient guère le temps de faire plus que de prendre un verre en bavardant un peu. Le temps leur manquerait ce soir… Mais puisqu’ils savaient qu’ils étaient là l’un-l’autre, les occasions ne pouvaient que se multiplier par la suite.

Yuan serre l’alcool dans les deux petits verres, servant généreusement. De toute façon ces verres ne contenaient pas beaucoup de base et leur biologie vampirique les avantageait face à l’ivresse. Après quelques minutes à attendre Tian ce dernier revient finalement, parlant de vétérinaire, et Yuan acquiesce à plusieurs reprises.

« Je te laisserais mon numéro de téléphone avant de partir. Tu me diras quand passer. »

Et si ça le fait rire à nouveau à propos des chatons il n’en rajoute toutefois pas.

« Alors ? Tu vis ici seul ? »

Tian était ce genre d’homme qui aurait facilement pu s’entourer tant il avait bon cœur. C’était à la limite de l’aberration que de le savoir encore seul. Et histoire de faire la conversation :

« Tu n’as croqué personne pour te tenir compagnie non plus ? Mon expérience avec Xiao Ming t’en a-t-elle découragé ? »

Il plaisantait, parce qu’il ne regrettait lui-même pas un instant d’avoir transformé Xiao Ming même si parfois il l’aurait bien étranglé de ses propres mains !

« C’est sûr qu’un fils ou une fille, c’est le level au-dessus des chatons ramassés dans un carton ou dans une poubelle. »






Fan Yuan
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Mar 11 Fév - 19:05
Lorsqu'il réagit à ce qu'il lui dit, Tian le regarde simplement et dit avec humilité : « C'est beaucoup trop facile de parier sur moi ». Il rit un peu. Il est clair qu'il n'est pas le plus incompréhensible des trois. Loin de là. En réalité, Tian a toujours été assez lisible et prévisible. Sauf peut-être une arme à la main parce que le simple fait de tuer était en totale contradiction avec ses convictions. Il ne le faisait pas tellement par choix, plus par obligation. Jusqu'à ce que finalement, las d'obéir comme les autres, il reprenne sa liberté. Et quelle autre activité idéale pour se rattraper que le médico-social ? Et s'il a un diplôme de médecine, il entend bien ne pas s'en servir dans un hôpital où les plus nécessiteux ne peuvent pas se rendre. Non.
La conversation se poursuit alors qu'il est curieux sur le bar de Yuan et qu'il recommence un sermon vieux comme le monde. Et l'autre chinois ne tarde pas à râler, montrant son mécontentement sans craindre de le vexer affirmant sans mal son opinion. Il rit à nouveau à la fin des paroles de Yuan. Toujours aussi léger et joyeux qu'avant une fois dans l'intimité d'une amitié ou d'une relation de confiance. « Nous ne serons probablement jamais d'accord sur le sujet. Mais cela ne m'empêchera jamais de continuer à te rappeler mon avis. Et puis ça fait 300 ans que tu ne l'avais pas entendu ». Il sourit amusé. Comme s'il avait pu l'oublier après l'avoir aussi souvent entendu. Lui non plus ne se démonte pas, même s'il se doutait que Yuan n'aurait probablement pas évolué à ce point vers la voie que lui-même emprunte depuis toujours.

Le sujet de Xiao Ming a toujours été un peu délicat. Même lorsqu'il était encore tous les trois. Parce que leur dernier camarade d'unité était plus explosif, plus rebelle. Pas forcément au mois que Tian ne lui en tienne réellement rigueur. Mais si Yuan avait des idées différentes des siennes, Tian savait bien que celles de son fils étaient encore plus différentes. En réalité, Tian avait toujours vu Yuan comme le parfait milieu entre lui et Xiao Ming. « Aaaah c'est plus fort que moi » il roule des yeux en soupirant faussement attristé avant d'ajouter : « C'est difficile de le voir grandir. Mais je sais, que lui aussi à ses idées et que nous ne serons probablement jamais d'accord non plus ». Il s'y est fait. D'une certaine façon, ça ne l'empêche pas de l'apprécier. Et cela ne l'empêche pas non plus d'essayer de l'attirer vers ce milieu que représente Yuan, même si leur relation père-fils rend les choses délicates. Enfin, ces trois cents dernières années ont été assez légères en tentatives, Tian ne souhaitant pas énerver l'autre vampire au risque de perdre le peu de contact épistolaire qu'ils avaient.

L'alcool de riz qu'il sort lui convient. Et il ne manque pas de lui dire qu'il lui en fera goûter d'autre à la lanterne bleue. Tian lui répond : « Avec plaisir » s'occupant de dresser le matériel des monstres qui semblent déjà très vite s'approprier les lieux. Il revient et proteste sur la cruauté des hommes, ce qui tire un rire à Yuan qui lui dit qu'il lui laissera son numéro de téléphone afin qu'il le prévienne de quand il pourra passer. Tian accepte d'un signe de tête. Puis, l'autre vampire pose une question. Tian regarde autour de lui. L'appartement est vide. Mais la nuit, ce n'est jamais très étonnant. Cependant, il se demande vaguement où son fils peut bien être. Ses questionnements silencieux laisse le temps à Yuan de poser d'autres questions et même de se moqueur un peu, gentiment d'une certaine façon. Il rit un peu. C'est sûr qu'un enfant vampirique est bien plus complexe que cela. Il sourit un peu et il finit par dire : « J'ai transformé un jeune homme il y a quelques temps. C'est assez récent. Il vit ici, sauf quand il décide de sortir ». Il sourit amusé en ajoutant : « Et il sort souvent. Il est jeune, il s'amuse ». La nuit, bien évidemment. Il y a une forme de tendresse dans sa voix et dans le sourire amusé qui continue à souligner ses paroles. « Le pauvre. J'ai déjà du mal à voir grandir Xiao Ming alors que ce n'est pas mon fils... Imagine alors qu'il s'agit du mien ». Il rit à nouveau. Sincèrement. Parce qu'il est surement un peu trop protecteur. Même s'il fait des efforts pour ne pas passer son temps à le surveiller et qu'il est de plus en plus facile de ne pas penser à lui en permanence. Tian attrape son verre et le lève, sans un mot. A leur retrouvailles plus qu'à leur passé et il en boit une gorgée avant de s'enfoncer dans l'assise du canapé et dit : « Heureusement qu'il a plutôt bon caractère. Je deviendrais dingue sinon ». Il sourit un peu amusé en regardant Yuan. Il se souvient de longues conversations à propos de sa paternité et de Xiao Ming. Et il peut déjà anticipé bons nombres de réactions et de commentaires. Mais malgré ce changement dans sa vie, il ne s'arrêtera jamais de tenter d'aider Yuan et Xiao Ming.



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Lun 17 Fév - 9:28


Oui mais Tian aurait pu changer ! Encore que c’était l’hôpital qui se fout de la charité parce que si ce n’était de la coquetterie qui l’avait gagné, Yuan savait qu’il n’avait lui-même pas beaucoup changé en réalité… !

Preuve supplémentaire s’il en fallait qu’ils n’avaient ni l’un ni l’autre pas vraiment changés : cette petite joute verbale sans incidence sur leur amitié qui suit. Ils avaient rarement été d’accord sur tout. Et si Yuan avait souvent pris le leadership de leur association, Tian avait toujours su modérer ses engagements et ses rêves de conquêtes ! Ils avaient fait un bon duo, finalement. Quant à Xiao Ming… Oui ça avait été difficile de « le voir grandir ». Douloureux aussi en partit de voir que le feu qui consumait son âme ne parvenait pas à s’amoindrir. Xiao Ming n’avait jamais trouvé la paix et le repos, pendant la longue traversée qu’ils avaient faite ensemble. Y était-il parvenu depuis qu’ils s’étaient séparés ?

« Je crois même que vous avez été encore plus en dissonance que nous. Mais aussi que tu l’as apaisé un peu, par moment. »

Même si avec Xiao Ming ce genre de transition n’était justement que transitionnel. Ça ne durait jamais vraiment longtemps.

Mais assez de parler de ce qui le rendait mélancolique ce soir ! Voilà que Tian s’ouvre finalement pleinement sur quelques « petits détails » qui avaient décidément bouleversés sa vie, non ? Yuan ne cache pas son étonnement au départ… Et finalement, après un bref éclat de rire :

« Ha ! Je ne devrais pas me sentir tellement étonné en réalité ! Ça ne t’allait pas de vivre seul. »

Apprendre qu’il avait quelqu’un sur qui jouer les mamans poules était donc, sommes toutes, assez logique !

« Il sort mais j’imagine que tu l’as déjà parfaitement éduqué. »

A ne pas mordre sans réfléchir… ! Séoul pouvait être tranquille mais les chasseurs étaient particulièrement actifs et l’Ordre avait une main mise très importante sur la ville.

« J’imagine que tu as déjà pu t’en rendre un peu compte mais les chasseurs sont voraces dans le coin et l’Ordre très présent. »

Il ne disait pas ça pour lui faire peur attention… Juste pour le mettre en garde, comme tout bon ami devrait le faire.

« Qu’est-ce qui t’a convaincu de franchir le pas ? »

Yuan était bien placé pour connaître le léger stress qu’une transformation impliquait. Les chances de rater son coup étaient plus grandes qu’elles n’en avaient l’air. Un jour il avait rencontré un vampire qui s’y était essayé sans succès sur une personne aimée. Le traumatisme était resté indélébile. Quant à la plaisanterie de Tian vis-à-vis de son propre comportement, Yuan taquine tout en prévenant :

« Les jeunes vampires d’aujourd’hui restent moins longtemps avec leur parent qu’à l’époque. »

Xiao Ming était resté presque un millénaire avec lui… Et c’était une chose devenue très très rare assez rapidement en fait.

« Aujourd’hui les jeunes crocs pensent que le fait que leurs pupilles ne se teintent plus de grenat signifie qu’ils ont passé le cap de la puberté. »

Alors qu’ils en étaient à peine à l’apprentissage de la marche ou du caca sur le pot plutôt que dans la couche, à son avis ! Mais peu importe… C’était l’époque qui voulait ça parce que les enfants étaient débrouillards de plus en plus tôt chez les humains aussi. Et si certains restaient de plus en plus tard au sein du foyer, la plupart s’en désolidarisaient rapidement pour prendre leur indépendance. Le sens de la famille n’était plus le même qu’à l’époque même s’il existait encore, tout particulièrement dans la culture asiatique.

« Il faudra que tu me le présente, évidemment. Vous n’aurez qu’à passer ensemble à la Lanterne Bleue un jour, si tu veux. »

Yuan vide son verre d’une traite, en appréciant le goût sur ses papilles et la légère sensation brûlante qui lui irradie l’œsophage… Puis finalement il se relève, jetant un œil sur sa montre pour constater :

« J’aimerais rester mais ça ne sera pas possible. »

Cet imprévu avait été agréable mais toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin.

« Appelle-moi ou passe me voir. Et je récupèrerais le chat à cette occasion ! »

Yuan vient poser une main sur une épaule solide de Tian malgré ses airs doux.

« C’est bon de te revoir mon ami. »

Mais plonger son regard dans le sien, c’était aussi éprouver le manque plus fort que jamais de celui qu’il avait lui-même engendré.

« Ne restons plus jamais 300 ans sans nous revoir, d’accord ? »





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Jeu 20 Fév - 15:06
« C'est le moins qu'on puisse, nous n'étions jamais d'accord... ». Il sourit amusé se laissant gagner par une douce mélancolie des temps anciens. Leur relation lui manque, mais pour rien au monde il ne reviendrait en arrière. Plus de combat. Tian ne veut plus prendre une seule vie. Le soldat qu'il était s'en est allé trouver la paix quelque part dans les limbes. Et s'il n'a pas trouvé la paix, sujet aux mille et un tourments qu'il mérite, alors tant pis. Aujourd'hui Tian ne souhaite plus se laisser gagner par la violence, d'autant plus alors qu'il sait qu'il gagnerait. Peut-être pas à chaque fois. Il ne gagnerait probablement pas face à un adversaire comme Yuan. Mais cela serait idiot de le sous-estimer. Il réprime un soupire et dit : « Toi et moi nous avons tout de même eu quelques terrains d'entente. Xiao Ming lui semblait s'opposer par défaut à toutes mes idées alors même qu'elles n'étaient pas forcément mauvaises et contre ses propres idées ». Peut-être était-ce juste sa perception des choses. Mais à la longue, l'un et l'autre - il tait ce qui le concerne, bien évidemment - s'est un peu opposé à l'autre juste pour le plaisir de ne pas lui donner raison. Enfin, Tian plus adulte, ne l'a pas fait si souvent que ça. Au pire, il gardait souvent le silence laissant Yuan valider les quelques rares idées qui entraient aussi dans la façon de penser de Tian. Mais au final, malgré ces si nombreux désaccord, Xiao Ming et Tian étaient tout de même restés en bons termes. D'ailleurs il dit : « Cela serait mentir de dire qu'il ne m'a rien apporté... ». Parce qu'en réalité, c'est vrai. Si Tian a parfois pu apaiser le plus jeune de leur groupe, Xiao Ming avait également pu pousser Tian en dehors de certains de ses retranchements et le pousser à réfléchir plus sur certaines nuances des notions de bien et de mal et des diverses valeurs morales.

Tian lui parle de son fils. Leilani qui n'est pas à la maison ce soir. Difficile de résister à l'envie de lui envoyer un message pour s'assurer de sa sécurité. Mais il y parvient se concentrant sur la conversation. Il écoute et observe les réactions de Yuan. Il a vu la surprise, bien évidemment, mais ne l'a pas relevée. Le rire de Yuan lui tire un sourire et sa réaction un signe de tête affirmatif. Tian n'affection pas spécialement la solitude. C'est un être des plus sociables et à ce titre, il préfère de loin passer du temps avec d'autres personnes. Enfin, il a tout de même passé plus de 200 ans sans franchir le pas, ce n'est pas si mal pour lui. Il dit : « Il pourrait s'opposer à mes conseils. Mais globalement, il les écoute même s'il a aussi besoin d'apprendre par lui-même ». Cela reste difficile pour lui de le laisser faire ses propres choix et voler de ses propres ailes d'autant plus qu'il est encore jeune. Il s'assombrit lorsqu'il évoque l'Ordre et les chasseurs. Il se mord l'intérieur de la lèvre avant de répondre : « Je m'en suis rendu compte oui. Et je l'ai déjà très largement briefé sur le sujet... Mais je ne peux pas toujours le protéger ». Il doit se forcer de ne pas le faire. Pour ne pas le pousser à bout, même s'il doute du fait que ça pourrait réellement l'énerver comme cela aurait énervé Xiao Ming. Et l'énerverait probablement encore s'il était là. Il écoute la question et sourit un peu en disant : « Une ressemblance physique... ». Il s'arrête un instant. Il sait bien qu'il n'aurait jamais dû le faire juste pour ça mais... c'était plus fort que lui. Il achève sa phrase : « Il ressemble à Mei... ». Tellement que cela l'a beaucoup troublé au début. Mais de toutes ses recherches aucun élément attestant un quelconque lien familial avec son ancienne épouse n'est apparu. Il a fini par en conclure qu'il s'agissait d'une ressemblance fortuite. Il esquisse un sourire et dit : « Je n'ai jamais su lui résister de son vivant, il semble que cela soit toujours le cas maintenant qu'elle est morte ». Bien des siècles plus tard. Tant de siècle et encore cette incroyable attirance. Mei aurait pu lui faire faire n'importe quoi. Heureusement, elle était bienveillante et douce. Sinon, il aurait mis le monde à feu et à sang pour satisfaire ses envies de pouvoir.

Mais quand Yuan le prévient que les jeunes vampires partent plus rapidement qu'avant, Tian émet un râle de protestation :« Arrr ». Il gronde et lui dit : « Eloigne ton pessimisme de mes derniers espoirs, Yuan ». Même si ce n'est pas du pessimisme mais bien un constat. Il le menace en se redressant joues gonflées. Il est si peu crédible qu'il en rigole lui-même avant de dire : « Il ne partira pas de sitôt c'est moi qui te le dis ». Mais bien sûr si Leilani voulait partir, il ne s'y opposerait pas. Après tout, cela ne pourrait qu'aggraver les choses. Et d'ailleurs, il ne s'est pas non plus opposé à leur séparation et n'a pas forcé Xiao Ming à lui écrire les lettres. Il lui a laissé le choix de le faire. Et d'accepter des réponses. Il sourit simplement. Posé. « Avec plaisir. Nous passerons bientôt ». Plus tôt qu'il ne le pense après tout, Tian n'envisage pas de garder ce chaton pour Yuan indéfiniment. Il passera voir le vétérinaire comme ses petits frères et soeurs et ensuite rejoindra son nouveau foyer. Yuan vide ensuite son verre d'une traite, la force de l'habitude et se relève en lui disant qu'il ne va pas pouvoir rester. Il acquiesce simplement et se lève lui aussi. Une main sur l'épaule, il lui dit que c'était bon de le revoir et qu'ils ne doivent plus rester 300 ans sans se revoir. Tian rit un peu et dit : « 300 ans, c'est bien trop long pour moi. Tu n'arriveras plus à te débarrasser de moi aussi facilement ». Il lui adresse un clin d'oeil amusé et dit : « Je te déposerais le chaton quand il sera passé chez un véto, aucun souci ». Il le raccompagne jusqu'à la porte d'entrée et le laisse remettre ses chaussures et vêtements d'extérieurs avant de finalement se permettre une étreinte amicale. Oui, Tian se le permet. Parce qu'après une si longue vie à arpenter les champs de bataille ensemble, il gomme de lui-même quelques limites. Après les dernières politesses de rigueur il le laisse finalement partir, refermant la porte avec un sourire aux lèvres.



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