Assise devant son miroir, la belle contemple son reflet. Un reflet que l'âge ne rattrapera aucunement, un reflet qui se veut in changer malgré les nombreuses années qu'elle a déjà vécues. Hanae, c'est ainsi qu'on l'appelle depuis maintenant trois cents ans, nouvelle identité qu'elle a accueillie avec soulagement, une renaissance qu'on lui a accordée et qu'elle chérit avec attention. Mais pour connaître l'histoire de cette petite fleur, il vous faut d'abord en apprendre plus sur une autre jeune fille du nom : d'Ayame


Ayame, son prénom signifie Iris, fleur préférer de celle qui l'a mis au monde. Un beau nom pour une jeune fille tout aussi belle, une petite beauté semblable à une poupée. Petite dernière surprotégée par deux grands frères et un petit frère d'un an plus jeune. Un père absent est une mère qui ne se retourne pas lorsque la voix de sa fille quémande son attention. Ayame était pourtant désirée par ses parents, mais l'être humain est un mystère et ce même pour lui. L'attention accordée à cette enfant déclenche un sentiment alors inconnu à la mère de famille : la jalousie. La demoiselle bien qu'entourer de l'amour fraternel, se retrouve délaissé de l'amour maternel, un amour qui lui manque, mais qu'elle trouve auprès d'une autre...

La famille Kato ne roule pas sur l'or et pour combler les fins de mois difficile la mère travaille comme couturière dans la demeure d'un riche seigneur les Yamada. Souvent, la mère d'Ayame n'a d'autres choix que de l'emmener avec elle, ses fils travaillant au champ elle ne peut leur confier. La petite fille alors âgés de six années suit sa mère qui lui ordonne de se tenir à ne faire aucune vague. Mais la petite fille a besoin de bouger et quand sa mère ne regarde pas ses pas la guide dans une pièce qu'elle connaît bien. Les rideaux tirés, éclairer par les faibles lumières de bougie, la petite Ayame retrouve la maîtresse de maison, une femme belle et douce qui à fasciner la petite fille depuis la première fois qu'elle l'eut vue. Cette femme, non bénie par la maternité, offre à cette petite fille l'attention que sa propre mère ne lui offre pas des rires et des sourires qui ne passent pas inaperçus et qui ne plaisent pas forcément.

L'année de ses dix ans, la famille d'Ayame subit une grande perte, en effet alors qu'il était en voyage en compagnie de son dernier fils, monsieur Kato et se dernier meurs lors du naufrage du bateau qui les ramenait chez eux. La mère de famille était effondrée en plus de perdre son mari et son fils elle perdait un moyen de revenu non négligeable et elle avait encore trois bouches à nourrir. Non elle ne savait pas comment elle allait pouvoir s'en sortir, elle prit donc un deuxième emploi et laissait souvent ses enfants seuls peut-être n'aurait-elle pas dût..

Six longs mois maintenant que le père de famille et leur benjamin étaient décédés, la mère enchaînait les heurts de travail chez les Yamada et ailleurs pour nourrir ses enfants. Ses deux aînés allaient travailler aux champs et la petite Ayame du haut de ses dix années ne savait malheureusement pas faire grand-chose, elle passait le plus clair de son temps chez les Yamada. La maîtresse de maison la traitait bien et la petite fille était aux anges, ses frères aînés la récupéraient toujours le soir avec un grand sourire et en grands frères protecteurs qu'ils étaient, ils ne pouvaient qu'en être heureux, une petite routine qui leur convenait, malgré les absences de leur mère les enfants Kato se suffisaient à eux-mêmes et Ayame était bien. Mais un soir tout bascula une nouvelle fois dans la vie de la petite fille qui venait de se remettre d'une tragédie elle ne vit aucunement une nouvelle frappée à sa porte.

Un soir assis autour de la table racontant sa journée avec madame Yamada à ses frères et celle qui était sa mère bien que celle-ci ne l'écoutât que très peu. Des coups à la porte furent donnés. La nuit était déjà bien avancée et la famille n'attendait aucune visite, l'aîné de la famille prit d'un léger pressentiment au vu de l'heure tardive demanda à sa mère et sa petite sœur de se cacher ce que la petite fille fit sans discuter au vu de la mine soucieuse de ses aînés. Mais leur mère ne bougea aucunement, cacher dans un coin de la pièce à vivre la petite fille entendit les coups à la porte se faire plus impatients. Puis des cris, des bruits luttes, les hurlements de sa mère de ses frères, de bruits de chose qui tombent. La petite fille se met à pleurer, un visage inconnu se dessine devant ses yeux noyés par les larmes, Ayame hurle et appelle ses grands frères et sa mère à l'aide, mais un regard se tourne pour voir le corps sans vie de son frère le plus vieux, elle cherche sa mère, mais celle-ci, c'est comme volatiliser. Alors que l'inconnu allait l'attraper, il se retrouve violemment écarté et avant qu'Ayame ne comprenne quoi que soit, son autre frère l'attrape et la prends dans ses bras et il se met à courir hors de la maison le plus vite possible.

Depuis combien de temps courait-il ? Ayame ne saurait pas le dire, mais elle sentait son frère la tenir contre lui comme-ci sa vie en dépendait manquant à plusieurs reprises de tomber. Ayame pleurait silencieusement son frère lui ayant demandé de ne pas faire de bruit alors qu'il courait vers un lieu précis, il regardait de temps à autre en arrière pour être sur de n'être aucunement suivi. Arriver devant une grande maison qu'Ayame reconnue tout de suite. Son frère la déposa au sol et obligea sa petite sœur à le regarder dans les yeux, mais la petite ne put que remarque le sang aux coins de lèvres de son frère ainsi que la pâleur de son visage. Il regarda un instant par-dessus l'épaule de sa petite sœur avant de lui adresser un petit sourire. Une porte s'ouvrant à la voler distrayait la jeune fille ainsi que des voix affoler criant des instructions qu'elle n'entend pas son regard de nouveau accrocher à celui de son grand frère. La main froide de ce dernier se pose sur celui d'Ayame, son regard laisse tomber une unique larme avant que son regard ne regarde renouveau derrière sa petite soeur, suppliant du regard demandant de prendre soin d'elle avant de sombrer alors que des bras emportent loin Ayame qui hurle son nom, qui réclame son frère qui malheureusement n'ouvrira plus les yeux, gravant dans la mémoire de sa petite sœur la pâleur de son visage ainsi que la blessure aux côtes qu'elle n'avait alors pas remarquée. Son frère l'avait porté blessé pour la sauver. Ayame se débattait, mais elle sentit un léger coup avant que le noir ne l'embrasse et ne l'emporte...

Des caresses dans les cheveux ramenèrent à elle Ayame, son regard tomba sur celui de madame Yamada qui la couvait d'un regard qu'elle n'avait jamais vu avant, une remplie de tristesse et d'autres sentiments que la petite ne saurait dire. La femme la rassura, lui affirma qu'elle ne risquait rien. La petite fille l'observa un moment avant d'oser demander son grand frère, un faible sourire triste naquit sur le visage de celle qui l'avait toujours traité avec bienveillance et douceur. Elle lui avoua que ses frères étaient partis rejoindre son père et leur petit frère. Des larmes silencieuses coulèrent de nouveau sur le visage déjà meurtri par la veille d'Ayame. Elle quémanda sa mère, mais une nouvelle fois madame Yamada l'informa que s'était impossible. Elle était seule, elle n'avait nulle partie parte où aller. Son regard croisa celui de la maîtresse de maison qui la rassura, elle ne serait pas seule... Elle l'avait elle. Elle ne serait pas à la rue, elle resterait avec elle...


Yamada, nouveau nom de famille qu'elle s'habitue petit à porter. Ayame fait désormais partie de cette famille, trouvant l'attention d'une mère qu'elle n'avait aucunement avant. Un père plus présent lui faisant découvrir ainsi la douceur d'une famille, seul vrai manque pour la demoiselle d'âgée maintenant douze ans, ses frères. Souvent, la nuit, elle se réveille criant leurs noms quémandant leur présence chose qui malheureusement ne peut lui être offerte... À son arrivée, les Yamada qui étaient tout de même les employeurs de sa mère demandèrent une enquête pour savoir ce qui s'était passé, officiellement, ce fut une attaque de brigand isolé. Pour l'époque, c'était fréquent et malheureusement, il ne faisait aucun doute que les responsables ne seraient malheureusement jamais retrouvés.

Souvent, le soir, elle entend les voix de ceux qui l'on accueille s’élever sur des désaccords entre eux « trop jeune » « Elle ne comprendrait pas » « Elle aurait peur » des mots qui sortent de la bouche du maître des lieux « Elle voudrait peut-être changer » « Elle ne fuira pas » « Elle est notre fille je ne supporterais pas que le temps me l'enlève. » Des mots désespéraient de la femme qui était devenue sa mère. Et c'est un soir alors que les voix s'élevaient de nouveau qu'elle ne tient plus et s'impose dans leur discussion, mais elle n'avait aucune idée que la vérité changerait sa vision des choses.

Assise observant ce couple qui l'avait adopté, l'avait traité comme leur propre enfant. Ayame était totalement perdue, elle se demandait si ce qu'ils venaient de lui avouer était une blague ou si simplement, ils essayaient de lui faire peur. Les observant surtout elle remarquait leur détresse, la peur du rejet. Ayame se terrait dans un silence qui ne faisait qu'accentuer leur angoisse. Mais il faut dire que ce n'était pas tous les jours que l'on apprenait l’existence d'être qu'hier encore elle pensait n'être que le fruit de l'imaginaire commun pour effrayer. Elle leur posa tout un tas de questions comme leurs véritables âges elle apprit donc qu'ils avaient respectivement deux cents trente ans et trois cents ans qu'ils avaient été changer par la même personne un vampire aujourd'hui disparu. Ils buvaient du sang, celui de certains de leur employer en qui ils avaient pleinement confiance. Ils lui apprirent tout ce qu'elle avait à savoir, dire qu'elle n'était pas effrayée aurait été un mensonge, mais elle savait dans le fond qu'elle ne risquait rien. Elle se doutait aussi au vu des conversations qu'elle avait surprises elle fit le lien avec certains de leurs mots, qu'ils souhaitaient qu'elle devienne comme eux. Mais la jeune adolescente leur avoua que même si l'offre était tentante elle ne souhaitait pour le moment pas changer, mais que peut-être plus tard quand elle serait prête ou que l'envie se manifestait et contrairement à ce qu'elle pensait, ils acceptent son choix non sans une pointe de déception première et dernière fois que la jeune demoiselle espérait voir cette expression sur leur visage.

Le temps continu de défilé et la demoiselle pour faire oublier à ses parents d'adoption la déception de ne pas rejoindre pour le moment leurs rangs, redoublent d'efforts dans son éducation, devenant ainsi une jeune fille parfaite qui fait leur fierté une fille dont ils n'auraient aucunement honte. Mais la peur de l'abandon quant à son refus de changer naquit en elle, créant également plusieurs autres peurs et soucis qu'elle n'avait avant aucunement, alors que tous peuvent voir une belle jeune femme au tempérament de feu et sûr d'elle, il n'en est en réalité rien. Le tout à fait que la jeune femme a peu confiance en elle, et ce, malgré les Yamada qui veulent la rassurer et un autre événement majeur dans sa vie va lui faire revoir sa décision à rester humaine....

Un soir Ayame rentre d'un cours d'art floral, la maison si habituellement animé à cette heure tardive est silencieuse. Elle trouve finalement ses parents adoptifs assis avec un garçon de plusieurs années sont aînés et au vu de ses canines était également un vampire. Leurs regards se croisèrent et avant qu'Ayame ne puisse demander quoi que ce soit, madame Yamada la sort de la pièce. Le regard perdu Ayame pose de nouveau des questions et sa mère d'adoption lui avoue qu'il s'agit d'un garçon qu'elle avait transformé il y a un bon nombre d'années, comme un fils pour elle et qu'il allait maintenant vivre avec eux. Le cœur d'Ayame se serra et la maîtresse de maison due le remarquer et la jeune demoiselle de maintenant vingt ans se vit rassurer de manière maladroite, mais suffisante pour endormir ses peurs le temps de quelque temps.

La cohabitation se passe mieux que ce que la jeune femme ne l'aurait pensé, elle découvre même une complicité qu'elle avait longtemps oubliée, une complicité fraternelle avec le jeune homme qui luit rappel son frère aîné, celui qui l'a il y a des années maintenant amenées ici la sauvant d'un sort sûrement similaire aux siens. Mais plus le temps passe plus la jeune femme devenue une femme du monde sent le temps faire son œuvre, lui faisant réaliser qu'un jour elle ferait subir la douleur de la perte à ceux qui étaient maintenant sa famille. S'observant dans le miroir, quand le soleil sera haut dans le ciel, elle fêtera sa vingt-septième année, son frère d’adoption plus vieux qu'elle, sera alors en apparence et pour toujours plus jeune qu'elle. Dans trois années elle sera alors l'égal en apparence de sa mère d'adoption et plus les années passeront plus elle verra ses proches comptés le temps qu'ils leur restent tous ensemble... Une larme coula sur sa joue, observant son reflet dans le miroir elle prit une décision qu'elle aurait dû prendre il y a longtemps maintenant... Cette nuit, elle perdra son humanité, pour rejoindre le monde de la nuit pour l'éternité...

Dire que l'annonce de son envie de devenir un vampire avait surpris avait ravi tout le monde était un euphémisme. Mais malgré l’euphorie, la prévention avait tout de même été faite, le risque de ne pas s'en sortir était présent... Ayame avait eu un soupçon d'hésitation, mais bien vite balayer par ses peurs qui lui rappelait qu'elle risquait de mourir... Seule, qu'ils risquaient de se lasser. La décision fut que ce serait la maîtresse des lieux qui la changerait... Madame Yamada ne supportant pas que si cela se passait mal un autre n’incombe de la responsabilité. Les hommes de la maison laissèrent les deux femmes seules, elles parlèrent longtemps se rassurent mutuellement avant que le moment n'arrive... La douleur fut là... Les larmes aussi... Un goût métallique avant de sombrer dans le noir total.

Un réveil entaché par une soif, une soif que sa famille d'adoption avait prévue et a réussi à gérer. Une nouvelle vie difficile, un manque du soleil qui dorait sa peau et qui maintenant peut simplement la transformer en un tas de cendres. Fille du jour condamné à la nuit, la soif qui n'est que trop peu contrôler, Ayame plonge petit à petit dans une légère dépression son seul salut étant sa famille, mais à aucun moment la belle ne regrette son choix, même s'il n'a pas été fait pour les bonnes raisons, ses peurs ayant pris le dessus. Les Yamada sont, un soir, invités chez un noble de la ville, eux qui ne se mêlent que très peu aux autres, malgré l'instabilité d'Ayame décide de s'y rendre peut-être auraient-ils dû s'abstenir...

Son frère adoptif accroché au bras, ses sauveurs qui la surveillent d'un coin, Ayame flânait entre les invités avant que ses parents ne viennent les chercher pour saluer leur hôte. Des sourires et plaisanterie échangés et leur hôte veulent leur présenter son épouse. Une femme qu'il a rencontrée il y a un bon nombre d'années, une femme qui a perdu mari et enfant lors d'un naufrage. Alors que la jeune se tourne pour saluer la femme, mais se fige sur l'instant, inquiet les Yamada tournent leurs regards regard vers la femme pour tomber sur leur ancienne employée et mère de leur fille adoptive... Femme qui reconnaît immédiatement ses anciens patrons et leurs offres un sourire chaleureux ouvrant la bouche pour ne dire qu'une série de mensonges, contant comment tragiquement elle perdit ses enfants, comptant une histoire totalement différente de la réalité. Avec le temps beaucoup de personnes en ville avaient oublié le massacre des Kato, ils n'étaient qu'une petite famille pauvre de plus dans leur grande ville en plein changement et les gens avaient d'autres choses à penser.

Ayame observait celle qui l'avait mis au monde avec incrédulité, cette dernière d'ailleurs observa un instant Ayame et lui offrit un sourire avant de se tourner vers les Yamada, et les complimenta sur la beauté de leur fille et ce fut le coup de grâce pour la jeune femme qui partit en courant sous le regard incrédule de celle qu'elle a un jour appelé mère. Très vite, elle est rejointe par son frère d'adoption qui lui était totalement perdu, c'est alors que le jeune vampire conta son histoire, le rejet de sa mère depuis toujours, la mort de son père et son petit frère pour finalement finir sur ce qui avait amené à ce que les Yamada l'adoptent. Cette mère qu'elle croyait morte. Une écoute et des bras réconfortant pour Ayame vite rejoint par ses parents adoptifs qui proposèrent de rentrer, mais la jeune femme refusa ne voulant pas gâcher la soirée et froisser leur hôte.

La soirée aurait pu bien se passer, malgré la douleur et le choque. Ayame comptait faire abstraction de cette femme qui avait fui, qui les avait abandonné. Mais le sort s'acharnait contre la jeune Ayame. Alors que la jeune sortie, quelques instants, dehors admirés le clair de lune, ainsi que se remettre de ses émotions. Plus pas habitude que pas besoin, elle prit une grande inspiration pour remettre en ordre ses pensées désordonnées. Des pas dans sa direction attirent son attention, le stress monte d'un cran en se rendant compte de la personne en face d'elle. Mais contrairement à plus tôt, aucun sourire n'est afficher sur son visage, mais une moue contrariée, le regard remplit d'un dégoût qu'elle ne comprend alors pas. Cette femme, qui était sa mère, ouvre la bouche pour lui demander combien elle voulait pour son silence, combien elle voulait pour disparaître. Ayame était perdue, cette femme l'avait donc reconnu, mais au lieu de se réjouir de la survie de sa fille, elle semblait contrarier. Devant le silence de la jeune femme au visage de poupée, l'ex-madame Kato Perd patience et sa langue se délayent sans qu'Ayame ne pose aucune question. Les mots sortent de sa bouche, c'était elle. Elle voulait une nouvelle vie... Elle avait... Fait tuer ses propres enfants l'avait vendu pour qu'elle soit emmenée loin... Ayame revoit le corps sans vie de son frère le plus âgé, elle revoit son autre frère la portée en dépit de sa blessure, la conduire en sécurité. Tout défile devant ses yeux, tout comme la disparition de leur mère alors qu'elle l'appelait à l'aide...

Ayame devait actuellement faire peur au vu du regard de celle qui avait été sa mère. Cette dernière reculait alors qu’inconsciemment, Ayame avançait habitée par une rage sans nom. Ses cauchemars étaient de sa faute, la mort de ses frères, son manque d'amour et d'autres insécurités étaient de sa faute, le rejet de cette femme n'avait que naître en elle ce sentiment de ne jamais être assez bien. Elle était la cause de ses souffrances, elle la haïssait... Ayame revint à elle quand son frère adoptif la prit dans ses bras l'éloignant du corps sans vie de celle qui avait été sa mère. La femme avait sang au coin des lèvres des traces au niveau du cou, Ayame regarde sa main pleine de sang... Qu'avait-elle fait ? Son frère la tirait en arrière l'obligeant à fuir le plus vite possible, fuir loin de ce qu'elle venait de faire... Elle venait de tuer sa mère... Et l'odeur du sang lui montait au nez réveillant sa soif changeant ainsi la couleur de ses yeux et son frère eut du mal à la faire partir et rentrer chez eux.

Ce soir-là, Ayame perdit totalement le contrôle. L'incident avec la mère biologique de la demoiselle n'était pas passé inaperçu et les Yamada étaient rentrés en catastrophe. Ils devaient partir, ils devaient quitter la région. Mais Ayame n'était pas en état, ils durent attendre avant que celle-ci ne retrouve la raison et n’essaie de tuer tous ceux qui l'approchaient, ils durent attendre que celle-ci comprenne ce qui s'était passé ce qu'elle avait fait. Les Yamada on essaye de comprendre, mais seul son frère d'adoption put leur apporter une explication, ayant entendu la conversation, ayant vu la scène. Ils étaient sous le choc cette femme... Pour du confort, elle avait... Ils se turent et quelques jours après l'incident, ils partirent de toute façon, ils étaient restés ici déjà trop longtemps...

Après ça, ils partirent en Corée. Ils avaient besoin de changer d'air, de partir pour oublier un passé trop douloureux, besoin de se reconstruire à nouveau. Ayame prit d'ailleurs une grande décision, une décision pour laisser son passé derrière elle oublier qui elle était. Arriver en Corée la jeune femme changea de nom, elle abandonna le nom d'Ayame, fille aussi belle que l'iris. Pour prendre celui d'Hanae, nom choisi avec sa mère d'adoption qui au final est depuis toujours une vraie mère pour elle... Désormais, si vous devez vous adresser à elle, ce sera sous le nom de Yamada Hanae. Une petite fleur plus meurtrie qu'on ne le croit.


À leur arriver en Corée, les Yamada se sont installé chez des amis de longue date, des vampires tous comme eux. Ils n'avaient posé aucune question et avaient aidé à s'installer la famille. Hanae commençait à réaliser ce qu'elle avait fait, elle avait tué de ses mains son passé et cela la hantait, la plongeait dans une mélancolie que seul son « frère » arrivait de temps à autre le temps de quelques minutes lui faire oublier. Sa « mère » essayait du mieux qu'elle pouvait d'aider Hanae à se contrôler, car ses émotions la rendaient totalement instable et son père d'adoption lui essayait tant bien que mal de rassurer la jeune femme la rassurant sur le fait qu'ils n'étaient pas déçus, qu'il ne l'abandonnerait pas. Mais le temps passait et rien n'y faisait.

Les années passaient et le monde changeait, Hanae s'acharnait dans l'apprentissage de choses et d'autres pour ne pas décevoir ses parents et sa nature curieuse l'aidaient grandement. Mais comme dit le monde changeait, les vampires commençaient doucement, à être las d'être dans l'ombre de devoir se cacher. Les Yamada avaient toujours voulu être discret ne voulant aucunement attirer l'attention de chasseurs observaient simplement de loin attendant le dénouement de tout cela. Hanae, elle partit pour quelque temps avec son frère pour voir comment le monde changeait en bien ou en mal.

Hanae à beaucoup voyager avec son frère, et malgré tout, elle devait avouer que cela lui avait du bien, en même temps plus de cent longues années à voyager, en Europe, en Amérique et autres... Enfin, l'important était qu'elle était désormais de retour au prêt de sa famille... Mais ses peurs et ses craintes étaient malheureusement toujours là. Mais elle était bien décidée à ne plus laisser ses émotions prendre le dessus sur elle.

Les Vampires n'étaient plus simplement des mythes, ils étaient désormais une réalité. Les humains les craignaient, ils avaient sûrement raison Hanae apprit que tous les vampires n'avaient pas la douceur et la noblesse d'âme de ses parents. Mais elle ne pouvait qu'être spectatrice de tout cela, qui était-elle pour s'imposer dans un monde dont-elle ne faisait partie que depuis plus une centaine d'années ? Mais les années passent et les hommes créent la Crysalis, poison même pour elle, les humains avaient rééquilibré les forces.

Aujourd'hui, ses parents sont à la tête d'une entreprise de nouvelles technologies, enfin son père. Sa mère, elle s'occupe simplement de vivre et de surveiller ceux quel appel ses enfants. Son frère travaille avec leur père. Hanae ? Elle a enchaîné depuis quelques années les études, elle a un nombre de doctorats qui en ferait pâlir beaucoup. En ce moment le commerce a piqué sa curiosité elle a donc commencé des études qui concernent ce domaine. Bien que riche par sa famille, la demoiselle a commencé un petit boulot en tant que serveuse dans un restaurant elle s'y plaît, beaucoup... Même si un certain collègue bien que mignon commence doucement, mais sûrement à piquer son intérêt... Même si c'est surtout son sale caractère qu'elle vous dira...

Bienvenue officiellement parmi nous

J'aime beaucoup l'histoire de ta petite demoiselle. Elle ne l'a pas eu facile, mais elle a trouvé une famille qui l'aime et je trouve ça beau

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